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Dimanche après l'Ascension

A la veille de nous envoyer son Esprit, Jésus nous annonce les effets que ce divin Consolateur produira dans nos âmes. S’adressant aux Apôtres dans la dernière Cène, il leur dit que cet Esprit leur rendra témoignage de lui, c’est-à-dire qu’il les instruira sur la divinité de Jésus et sur la fidélité qu’ils lui doivent, jusqu’à mourir pour lui. Voilà donc ce que produira en eux cet hôte divin que Jésus, près de monter aux cieux, leur désignait en l’appelant la Vertu d’en haut. De rudes épreuves les attendent ; il leur faudra résister jusqu’au sang. Qui les soutiendra, ces hommes faibles ? L’Esprit divin qui sera venu se reposer en eux. Par lui ils vaincront, et l’Évangile fera le tour du monde. Or, il va venir de nouveau, cet Esprit du Père et du Fils ; et quel sera le but de sa venue, sinon de nous armer aussi pour le combat, de nous rendre forts pour la lutte ? Au sortir de la Saison pascale, où les plus augustes mystères nous illuminent et nous protègent, nous allons retrouver en face le démon irrité, le monde qui nous attendait, nos passions calmées un moment qui voudront se réveiller. Si nous sommes « revêtus de la Vertu d’en haut », nous n’aurons rien à craindre ; aspirons donc à la venue du céleste Consolateur, préparons-lui en nous une réception digne de sa majesté ; quand nous l’aurons reçu, gardons-le chèrement ; il nous assurera la victoire, comme il l’assura aux Apôtres.

Dom Guéranger

Commentaires

  • Bonsoir,
    Dans "L'IMITATION DE JESUS-CHRIST, LE RESSUSCITE"

    Nous y lisons:

    AU
    CHAPITRE XLVII



    Qu’il faut être prêt à souffrir pour la vie éternelle tout ce qu’il y a de plus pénible



    JESUS-CHRIST : - Mon fils, que les travaux que tu as entrepris pour moi ne brisent pas ton courage, et que les afflictions ne t’abattent pas entièrement ; mais qu’en tout ce qui arrive, ma promesse te console et te fortifie.
    Je suis assez puissant pour te récompenser au-delà de toutes bornes et de toute mesure.
    Tu ne seras pas longtemps ici dans le travail, ni toujours chargé de douleur.
    Attends un peu, et tu verras promptement la fin de tes maux.
    Une heure viendra où le travail et le trouble cesseront.
    Tout ce qui passe avec le temps est peu de chose et ne dure guère.

    Fais ce que tu as à faire ; travaille fidèlement à ma vigne, et je serai moi-même ta récompense.
    Ecris, lis, chante mes louanges, gémis, garde le silence, prie, souffre courageusement l’adversité : la vie éternelle est digne de tous ces combats, et de plus grands encore.
    Il y a un jour connu du Seigneur, où la paix viendra ; et il n’y aura plus de jour ni de nuit comme sur cette terre, mais une lumière perpétuelle, une splendeur infinie, une paix inaltérable, un repos assuré.
    Tu ne diras plus alors : - Qui me délivrera
    de ce corps de mort ? Tu ne t’écriras plus :
    - Malheur à moi, parce que mon exil a été prolongé ! Car la mort sera détruite, et le salut sera éternel ; plus d’angoisses, une joie ravissante, une société de gloire et de bonheur.

    Oh ! Si tu avais vu dans le ciel les couronnes immortelles des Saints, de quel glorieux éclat resplendissent ces hommes que le monde méprisait et regardait comme indignes de vivre ! Aussitôt, certes, tu te prosternerais jusque dans la poussière, et tu aimerais mieux être au-dessous de tous qu’au-dessus d’un seul.
    Tu ne désirerais pas les jours heureux de cette vie ; mais plutôt tu te réjouirais de souffrir pour DIEU, et tu regarderais comme le plus grand gain d’être compté pour rien parmi les hommes.

    Oh ! Si tu goûtais ces vérités, si elles pénétraient jusqu’au fond de ton cœur. Comment oserais-tu te plaindre, même une seule fois ?
    Est-il rien de pénible qu’on ne doive supporter pour la vie éternelle ?
    Ce n’est pas peu que de gagner ou de perdre le royaume de DIEU.
    Lève donc les yeux au ciel. Me voilà, et avec moi tous mes saints : ils ont soutenu dans ce monde un grand combat ; et maintenant ils sont consolés et à l’abri de toute crainte, maintenant ils se reposent, et ils demeureront à jamais avec moi dans le royaume de mon Père.



    RÉFLEXIONS

    Quand la vie nous paraît pesante, quand nous sommes prêts de succomber à la tristesse de l’exil, levons les yeux et contemplons l’aurore de notre délivrance ; car cette enveloppe mortelle s’en va se détruisant, mais l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour.
    Attendons, souffrons en paix ; l’heure du repos approche.
    « Les légères tribulations de cette vie d’un moment, nous élevant sans mesure, produisent en nous un poids éternel de gloire. »
    Qu’importe un peu de fatigue, un peu de travail sur la terre ? Nous passons, et n’avons pas ici de cité permanente.
    JESUS-CHRIST est allé devant pour nous préparer une demeure en la maison de son Père ; et puis il viendra, et il nous prendra avec lui, afin que là où Il est, nous y soyons aussi.
    Ô JESUS-CHRIST, ô! mon Sauveur, mon âme languit après toi, elle te désire comme le cerf altéré désire l’eau des fontaines.
    Viens, ne tarde pas : loin de toi nous sommes assis dans l’ombre de la mort.
    Hâte-toi, Seigneur ; fais luire sur nous la lumière de ta face, et qu’elle nous guide à la céleste Jérusalem, au pied du trône de l’Agneau.
    Là, dans le ravissement de l’amour, dans l’immortelle extase de la joie, les chœurs des Bienheureux mêlés aux chœurs des Anges célèbrent le DIEU trois fois Saint.
    Et moi, Seigneur, sur le bord des fleuves de Babylone, j’ai pleuré en me ressouvenant de Sion.
    Console-toi, mon âme, prête l’oreille : n’entends-tu pas dans le lointain comme le premier murmure qui annonce l’arrivée de l’Epoux.
    Encore un moment, et tu le verras, encore un moment, et rien jamais ne pourra te séparer de Lui !



    JESUS-CHRIST dit :

    O hommes sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont annoncé les Prophètes ! Ne fallait-il pas que le CHRIST endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
    Luc 24 25-27

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