La Conférence des évêques de France, réunie à Paris pour son Assemblée plénière de printemps, a élu comme nouveau président Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille.
J’avais parlé une fois de Mgr Pontier dans Daoudal Hebdo (N° 17, janvier 2009). Voici l’article :
Quand l’école catholique se soumet à l’islam
A l’école catholique Saint-Mauront, 85 % des élèves sont musulmans. A l’école Notre-Dame-Saint-Théodore, ils sont 90 %. Au collège Notre-Dame de la Major, ils sont 60 %. Nous ne sommes pas en Syrie ou en Jordanie, mais en France, à Marseille.
Ce qui était naguère une particularité exotique des écoles catholiques au Proche-Orient est désormais une réalité chez nous. Comme on le voit aussi avec la floraison des grandes mosquées, notre pays est bel et bien en train de devenir un pays musulman.
Les grandes mosquées poussent partout comme des champignons (150 projets en cours), avec l’aide active des municipalités, qui les financent désormais à hauteur de 30 % en moyenne, sous prétexte que le financement de la partie « culturelle » est permis...
Cela montre que si les écoles catholiques dont les élèves sont en majorité musulmans ne se trouvent encore que dans des quartiers spécifiques, ces quartiers sont appelés à s’étendre partout, à l’ombre des mosquées.
Le message de l’évêque pour l’Aïd
La différence essentielle entre les écoles catholiques de Marseille ou de Seine-Saint-Denis et leurs homologues du Proche-Orient est que là-bas on sait ce qu’est l’islam, et qu’ici on ne veut pas le savoir.
Cette année, le jour de l’Aïd el-Fitr est tombé un mercredi. Il n’y avait donc pas classe. Les autres années, à Saint-Mauront, les enfants sont dispensés d’école, comme pour l’Aïd el-Kebir.
Le lendemain de la fête de la fin du ramadan, la directrice de Saint-Mauront est passée dans toutes les classes pour lire le message de l’archevêque, Mgr Pontier : « A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, je tiens à vous exprimer, au nom de la Communauté catholique de Marseille, toute notre amitié. Je formule mes vœux les meilleurs pour chacun de vous et vos familles. Ce mois de Ramadan vous a permis, avec l’aide de Dieu, de vivre dans la piété, le partage et l’ouverture. Je prie Dieu pour qu’Il nous donne, aux uns et aux autres, de devenir de meilleurs croyants et de poser des gestes qui favorisent l’entente et le respect dus à toute personne, spécialement en cette ville de Marseille où Il nous a conviés à vivre ensemble. »
Sur le site internet du diocèse, on pouvait lire une apologie du ramadan, qui se termine ainsi :
« Qui n’a pas communié à tout cela côtoie la communauté musulmane sans la connaître. Visible et communautaire, le mois de Ramadan dérange les habitudes acquises dans nos pays. Les chrétiens auront à cœur de découvrir les valeurs véhiculées par ce pilier de l’islam et d’exprimer leur proximité amicale à l’égard des musulmans qui vivent parmi nous. »
La dhimmitude
Les chrétiens doivent découvrir les « valeurs » du ramadan : la piété, le partage et l’ouverture, comme dit Mgr Pontier, qui prie Dieu pour que les musulmans deviennent davantage musulmans…
S’il ouvre un jour le Coran, il découvrira que cette piété est soumission aveugle à Allah l’Incommunicable, et que l’ouverture ne peut se faire qu’à l’égard des musulmans, et non des infidèles promis au feu éternel.
Il est impossible à un chrétien de prier Dieu pour que les musulmans deviennent de « meilleurs » musulmans : le meilleur musulman est celui qui obéit à la lettre au Coran, donc, par exemple, se lancer dans le jihad, qui est « le chemin d’Allah ». Et C’est, en territoire conquis, donner aux chrétiens survivants le choix entre la conversion à l’islam ou la dhimmitude.
La dhimmitude, Mgr Pontier s’y est déjà engouffré. Et le diocèse était fier de participer à « l’Aïd dans la cité », qui a fait de Marseille, du 28 novembre au 6 décembre, une capitale musulmane.
Les enfants de Saint-Mauront n’ont pas entendu le message de Noël de Mgr Pontier. Parce qu’ils étaient en vacances. Les « vacances d’hiver », comme dit désormais la République laïque, ce qui convient bien aux musulmans. Mais aussi… parce qu’il n’y a pas eu de message de Noël de Mgr Pontier. Du moins il n’y a pas eu de texte. Il y a eu un message audio, diffusé sur le site internet du diocèse, où il n’était question de Noël que dans une des premières phrases (« l’amour de Dieu a été manifesté en ce temps de Noël, nous dit notre foi chrétienne »), tout le reste étant un discours sur le « vivre ensemble ».
Et le « vivre ensemble », dans les écoles catholiques françaises à majorité musulmane, cela impose de remplacer les crucifix par de petites croix, d’ajouter à la chapelle vide une salle de prière musulmane bondée, de supprimer le porc à la cantine, et de faire l’apologie de l’islam. L’exacte dhimmitude.
Commentaires
Mgr Pontier est à côté de son magistaire qui est de convertir ces infidéles,il a oublié qu'il n`y a que Dieu seul.
Il participe activement à l'islamisation de la France et représente un danger pour la Foi catholique.
Personnage à éviter.
Heureusement,il y a en France des catholiques qui ne s'en laissent plus conter et qui ripostent;mieux vaut le faire dès maintenant sans attendre.
Entre la franc-maçonnerie du NOM et l'islam totalitaire,les catholiques se doivent de réagir et d'abord contre leur clergé si nécessaire en le rappelant au bon sens.
Sans être pessimiste, compte tenu d'une majorité d'évêque en France et dans le cadre de la collégialité élective, qui pouvait croire à un changement radical (et salvateur?) à la tête de la CEF !
On fera avec comme on le fait depuis des années.
Le bon côté des choses c'est que le Père Zanotti-Sorkine se trouve désormais à une poignée de main du sommet de la nomenklatura.
Si c'est le cas, il faudra qu'il passe préalablement à la langue de bois, ce que je ne lui souhaite pas.
"Nomenklatura" : ah, ah, ah ! Excellent !
Un truc infaillible pour prédire le résultat d'une élection dans l'Eglise désormais : le futur élu doit être 1) relativement inconnu ; 2) parmi les éligibles les plus âgés. Mgr Pontier est un "président de transition" il me semble très peu probable qu'il puisse être réélu pour un deuxième mandat de 3 ans : il aura 73 ans à la fin de son premier mandat et deviendrait donc "évêque émérite" en retraite 2 ans plus tard au milieu de son hypothétique 2nd mandat. Je suppose que, en fait si ce n'est en droit, le président de la CEF ne peut pas être un évêque à la retraite.
L'ail des frites ?
On mange des frites avec de l'ail ?
C'est spécifique à la région, ou à la religion ?
En y réfléchissant, j'ai écrit des bêtises. Etant donné que Mgr Pontier a en fait un peu moins de 70 ans et que la retraite à 75 ans n'est pas non plus un couperet au jour près (la preuve, le Cardinal Bergoglio étant encore actif à 76 ans...), il pourrait terminer 2 mandats et partir à la retraite juste après. Mais bon, son âge ne le place pas dans la moyenne basse des évêques français et ma remarque conserve sa validité
@ Thibaud,
"Vos scrupules font voir trop de délicatesse".
La limite d'âge des cardinaux électeurs est de 80 ans. Votre remarque garde donc sa pertinence. Le cardinal Bergoglio a participé au conclave car il n'avait pas atteint l'âge de 80 ans.
Je voulais dire que le cardinal Bergoglio était encore évêque "actif" (et non pas "évêque émérite" à la retraite) de Buenos Aires alors qu'il avait dépassé la limite d'âge de 75 ans, ce qui prouve que cette limite ne signifie pas qu'il est impossible pour un évêque de rester en fonction quand il atteint 75 ans et 1 jour (le Pape peut lui demander de rester en fonction, etc).
un premier moyen pour ramener Mgr PONTHIER à la réalité de sa première mission (.....enseignez l'Evangile à toute créature!...):ne plus régler le Denier de l'Eglise!