Extrait d’un article de Sandro Magister, si bêtement intitulé “Qui va reprendre les clés de Pierre ?” que j’ai failli ne pas le lire…
Le conclave est une machine électorale unique au monde. Affinée au cours du temps, elle en est arrivée, au siècle dernier, à produire des résultats stupéfiants, portant au pontificat des hommes d’une qualité nettement plus élevée que le niveau moyen du collège cardinalice qui, d’une fois à l’autre, les a élus.
Pour citer le cas le plus spectaculaire, l'élection de Karol Wojtyla en 1978 fut un coup de génie qui restera pour toujours dans les livres d’histoire.
Et celle de Ratzinger, en 2005, ne lui fut pas inférieure, comme l’ont confirmé les huit ans ou presque de son pontificat, qui ont été marqués par la distance infranchissable existant entre la grandeur de l’élu et la médiocrité de bon nombre de ceux qui l’avaient élu.