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  • Des sites chrétiens japonais bientôt au Patrimoine mondial

    Pour la première fois, le Japon va demander à l’Unesco de classer des sites chrétiens au Patrimoine mondial.

    Les préfectures de Nagasaki et de Kumamoto ont en effet demandé au ministère de la Culture de proposer 13 sites chrétiens au Patrimoine mondial, dont la cathédrale d’Oura, construite par des missionnaires français en 1864 à la mémoire de 26 martyrs. L’édifice est déjà « trésor national » depuis 1933. Après son inauguration, l’un des missionnaires avait eu la surprise de voir des villageois inconnus arriver en leur demandant s’ils pouvaient entrer pour "louer Marie". Il s’agissait de chrétiens qui avaient gardé et transmis la foi à leurs enfants pendant les 250 ans d’interdiction absolue du christianisme dans le pays, sans structure, sans clergé. On découvrit alors qu’ils étaient des dizaines de milliers. Parmi les autres sites retenus sont précisément des « catacombes », et des lieux de martyre.

  • L’enseignement de la culture religieuse en Russie

    Le patriarche orthodoxe Cyrille s’alarme de voir que seulement 23,4% des élèves choisissent le module culture orthodoxe dans les écoles moscovites (et 28,7% au niveau national), dans le cadre de l’enseignement des « Fondamentaux des cultures religieuses et d’éthique laïque », obligatoire depuis septembre dernier.

    Les élèves ont le choix entre des modules correspondant à leur religion (orthodoxe, juive, bouddhiste, musulmane) ou des modules « neutres » comme l’éthique laïque ou les bases des cultures religieuses du monde.

    Or, selon les statistiques du ministère de l’Education, 47% des élèves ont choisi les Fondamentaux d’une éthique laïque, 28,7% les Fondamentaux de la culture orthodoxe, 20,3% les bases des cultures religieuses dans le monde, 5,6% les fondements culturels de l’islam, 1,2% la culture bouddhiste, 0,1% la culture juive.

    Selon le patriarche, les parents ne sont pas libres, en fait, de choisir le module qui leur convient, ils sont influencés par des chefs d’établissement qui font pression sur eux pour qu’ils choisissent un module laïque. Tout en reconnaissant que c’est le patriarcat qui avait insisté pour qu’il y ait des modules non religieux afin de respecter les convictions de chacun, Cyrille demande que la loi ne soit pas utilisée pour détourner les enfants orthodoxes de l’étude de leur propre culture.

    Le ministre de la Culture a déclaré qu’il allait s’employer à résoudre le problème, car « c’est l’un des principaux objectifs du gouvernement de soutenir les organisations qui promeuvent pratiquent les valeurs traditionnelles, historiques et culturelles ».

    (Asianews)

  • Léonard de Vinci pionnier de l’embryologie

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    Selon l'Embryo Project Encyclopedia de l'Arizona State Univeristy, Léonard de Vinci est considéré comme «le tout premier dans l'histoire à représenter correctement le fœtus humain dans sa position exacte dans l'utérus. Il a également été le premier à réaliser un dessin expert du col utérin et du système vasculaire de l'utérus et du vagin».

    A lire sur Benoît et moi.

  • Sainte Martine

    Martine, vierge romaine, fille d’un consulaire, était de race illustre. Privée de ses parents dès ses plus tendres années, et embrasée de l’ardeur de la piété chrétienne, elle distribua aux pauvres, avec une admirable libéralité, les richesses qu’elle possédait en abondance.

    Sous l’empire d’Alexandre, comme on lui ordonnait d’adorer les faux dieux, elle repoussa avec une grande liberté la proposition de ce crime énorme. C’est pourquoi elle fut frappée de verges à diverses reprises, déchirée avec des crochets, des ongles de fer et des têts de pot cassés ; on lui lacéra tous les membres avec des glaives très aigus, on l’arrosa de graisse bouillante, enfin on la condamna aux bêtes de l’amphithéâtre ; mais, par un effet de la puissance divine, elle échappa sans blessure à ce nouveau danger, et, jetée sur un bûcher ardent, elle en sortit saine et sauve par un prodige semblable au premier.

    Quelques-uns de ses bourreaux, frappés de la nouveauté de ce miracle et sollicités par la grâce de Dieu, embrassèrent la foi de Jésus-Christ ; après plusieurs tourments, ils eurent la tête tranchée et remportèrent ainsi la palme glorieuse du martyre. Aux prières de la Sainte, des tremblements de terre se produisirent, des feux tombèrent du ciel avec un bruit de tonnerre, renversèrent les temples des faux dieux et consumèrent leurs statues. Il coulait des blessures de Martine du lait avec du sang, et une clarté très brillante ainsi qu’une très suave odeur émanaient de son corps ; parfois elle paraissait élevée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les habitants du ciel.

    Exaspéré par ces prodiges et surtout par la constance de la vierge, le juge ordonna de lui trancher la tête. Dès que Martine eut reçu le coup de la mort, l’on entendit une voix du ciel qui l’appelait au séjour des bienheureux ; toute la ville trembla fortement, et beaucoup d’adorateurs des idoles se convertirent à la foi chrétienne.

    Le corps sacré de Martine, martyrisée pendant que saint Urbain Ier siégeait à Rome, fut trouvé sous le pontificat d’Urbain VIII avec les corps des saints Martyrs Concorde, Épiphane et leurs compagnons, dans une antique église, près de la prison Mamertine, sur le penchant du mont Capitolin. Cette église ayant été reconstruite sur un meilleur plan et très bien ornée, on y replaça le corps de la Sainte, avec une pompe solennelle, en présence d’un grand concours de peuple et à la joie de la Ville entière.

    (Bréviaire)