Le tribunal administratif de Paris a annulé l’arrêté pris en 2009 par le ministre de l’Education Luc Chatel agréant pour cinq ans le lobby homosexualiste SOS Homophobie dans les écoles.
Les interventions de SOS Homophobie «méconnaissent les principes de neutralité politique et philosophique, de liberté de conscience, de laïcité et du droit des parents sur l’éducation de leurs enfants». Et quant au « module de sensibilisation », la «formulation de certaines des réflexions de ce document est susceptible de porter atteinte aux convictions religieuses et philosophiques tant des élèves que de leurs parents ou des enseignants».
C’est une belle victoire pour la Confédération nationale des associations familiales catholiques.
Rappelons que Luc Chatel, aujourd’hui clairement désavoué par la justice administrative en tant que ministre de l’Education, comme complice d’une entreprise antireligieuse contraire à la liberté de conscience, était également le porte-parole du gouvernement Sarzkozy-Fillon. Et qu’il est aujourd’hui vice-président de l’UMP de Copé.
La satisfaction qu’on retire de ce jugement est hélas ternie par le fait que SOS Homophobie n’a plus guère besoin d’aller faire sa propagande dans les écoles : le gouvernement socialiste s’active pour qu’elle fasse partie de l’enseignement.