L'oraison était sa vie et son bonheur. Il y employait tout le temps que l'obéissance ne réclamait pas pour d'autres occupations ; aussi recevait-il, dans ce colloque perpétuel avec Dieu, des communications merveilleuses. Il avait une charité toute spéciale pour les malades. « Son cœur était un hôpital bien plus vaste que les établissements bâtis par les papes et les rois pour recevoir toutes les misères humaines. Il y recevait tout le monde, et il n'y avait point de malades qu'il ne secourût avec un empressement admirable, si l'obéissance le permettait. Jamais leur mauvaise humeur ni l'infection de leurs plaies ne le rebutaient ; plus d'une fois même on l'a vu baiser avec respect les plus dégoûtants ulcères. »
L'objet le plus ordinaire de ses pensées était la Passion de son Sauveur crucifié. Il la méditait souvent, les bras étendus en croix, ou tenant un crucifix de bois entre ses mains, et ses aspirations étaient alors si véhémentes, que l'âme soulevait quelques fois le corps de terre et le tenait longtemps suspendu. Sa dévotion n'était pas moins grande envers l'adorable Sacrement de nos autels. Il servait la messe avec une modestie et une piété qui ravissaient les assistants ; mais surtout il communiait avec une ferveur toute séraphique et recevait souvent des grâces extraordinaires.
La réputation que lui faisaient partout ses éminentes vertus et ses nombreux miracles était si grande, qu'on l'appelait partout le Saint. Une nuit qu'il était très malade, il fut ravi hors de lui-même et demeura sans mouvement ; ses frères et les médecins le crurent mort, mais il revint à lui-même et dit trois ou quatre fois : « Oh! Qu'il y a de belles fleurs en paradis ! »Il demanda, par aumône, l'habit le plus pauvre et la corde la plus usée du couvent.
Près de mourir, le 12 novembre 1463, il tenait dans ses mains un grand crucifix, et ses dernières paroles furent celles du Pange lingua : « Aimable bois, aimables clous qui supportez un si doux poids, qui seuls étiez dignes de porter le Roi du ciel et de la terre ! » Son corps répandit une suave odeur et resta plusieurs mois exposé à la vénération des fidèles.
Commentaires
Qui potest capire capiat...
Saint Diego a disparu de la liste des saints de l'Evangile au quotidien ce 13 11 2012 alors qu'il y était l'an dernier. Il ne figure plus non plus sur la nouvelle liste du calendrier des saints
(http://magnificat.ca/cal/fr/saints/novembre.html...)
Il y a un chambardement de saints actuellement difficilement compréhensible pour le fidèle de base...