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Viviane Reding est en guerre… (contre la démocratie)

Viviane Reding a réagi personnellement, lundi, devant des journalistes, à la lettre envoyée par neuf pays membres de l’UE contre le projet de quotas de femmes dans les conseils d’administration. « Ce sera un combat (« fight ») très intéressant, a-t-elle dit. Vous devez comprendre qu’en politique il y a des moments dans l’histoire pour faire quelque chose : c’est le moment pour les quotas de femmes. » Et elle se dit persuadée que les neuf finalement se coucheront devant son autorité et que son projet de directive sera adopté.

La vice-présidente de la Commission européenne se sent encouragée dans son combat par le refus des députés européens d’entendre Yves Mersch, le gouverneur de la Banque centrale du Luxembourg, pour protester contre le fait que c’est encore un homme qui vient d’être nommé au directoire de la Banque centrale européenne, où il n’y a donc toujours aucune femme. « On peut voir ainsi que ce mouvement est vraiment partout. Pour les députés, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. » Certes, la dernière nomination ne sera pas rapportée, « mais la prochaine fois qu’un poste sera à pourvoir, je suis sûre que les Etats membres n’oseront pas ne pas nommer une femme. »

Viviane Reding a également évoqué l’échéance de 2014, quand il faudra nommer un nouveau président de la Commission européenne : « Il sera impossible d’avoir un panel de candidats uniquement masculins », dit-elle, rappelant le « principe » qui doit toujours être appliqué : « En cas de qualifications égales, la personne du sexe sous-représenté doit obtenir le poste. »

En outre, elle suggère qu’à l’avenir le président (donc la présidente) de la Commission européenne soit aussi le président (la présidente) du Conseil européen. Ainsi les chefs d’Etat et de gouvernements seraient-ils sous l’autorité d’un eurocrate non élu… On ne s’étonne pas que Viviane Reding ne parle jamais de démocratie…

(EUobserver)

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