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Saints Côme et Damien

Les saints anargyres, comme les appellent les orientaux (« sans argent », parce que ces médecins soignaient gratuitement) furent martyrisés sous Dioclétien. Au temps des croisades, des reliques des deux saints sont apportées à Paris. Une église portant leurs noms est édifiée vers 1210 pour recevoir ces reliques. En 1255, saint Louis y érigera la confrérie des saints Côme et Damien. Une église plus grande est construite à la place de la précédente en 1427, et elle devient le centre religieux de l’académie de chirurgie. Cette église, détruite en 1836, était située… rue de l’Ecole de médecine.

Les reliques furent transférées à Notre-Dame, et chaque 27 septembre le clergé de Notre-Dame faisait une procession dans l’île de la Cité.

D’autre part, à la fin du XIIe siècle, Jean de Beaumont, seigneur de Luzarches, avait lui aussi rapporté de Terre Sainte des reliques des saints anargyres. En 1180 il fonde une basilique placée sous le vocable de saint Côme, dans l’enceinte du château du même nom. L’église paroissiale, qui était l’église Saints Côme et Damien depuis au moins le VIIIe siècle, devient l’église Saint-Damien. « En 1320, explique le site des Amis de l’église de Luzarches, les corporations des médecins, chirurgiens et pharmaciens de Paris et de Luzarches se réunissent, sous le patronage de ces saints guérisseurs, en une seule confrérie de piété dont les membres s'engageaient à consulter gratuitement le premier lundi de chaque mois. Elle se perpétue à Luzarches jusqu'à la fin du XIXe siècle. »

Après « la désaffectation de cette collégiale en 1790 », comme l’écrit le site sans sourciller (et sa destruction puisqu’il n’en subsiste que trois arcades), l’église paroissiale retrouve son double parrainage.

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