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Saint Vincent de Paul

Il y a une messe de saint Vincent de Paul dans le propre de France, dans le supplément « pour certains lieux » depuis 1962.

Cette messe commence par un introït dont l’antienne est tirée d’un des derniers versets du psaume 131, et qui convient magnifiquement à cette fête :

« Pauperes Sion saturabo panibus : sacerdotes ejus induam salutari, et Sancti ejus exsultatione exsultabunt. »

« Les pauvres de Sion, je les rassasierai de pains ; ses prêtres, je les vêtirai de salut, et ses saints exulteront d’exultation. »

Le verset de psaume est, comme c’est la tradition (hélas oubliée à partir du XVIIIe siècle, ou même avant), le premier verset du psaume dont est tirée l’antienne :

« Memento, Domine, David : et omnis mansuetudinis ejus. »

« Souviens-toi, Seigneur, de David, et de toute sa mansuétude. »

En fait, c’est bien tout le psaume qui s’applique à saint Vincent de Paul, qui dans ses pérégrinations cherche la présence de Dieu, notamment dans les pauvres.

A priori il n’existe aucune autre messe avec cet introït. Pourtant, j’ai trouvé par Google un « Office du matin et du soir pour tous les dimanches et fêtes de l’année », réédité en 1826 à Amiens avec quelques messes, dont une, curieusement, de « saint Charles » (manifestement Borromée), dont l’introït est également tiré du psaume 131, l’antienne omettant « exsultatione » et ajoutant la toute fin du psaume :

« Pauperes Sion saturabo panibus : sacerdotes ejus induam salutari, et sancti ejus exsultabunt. Super ipsum efflorebit sanctificatio mea. » Sur lui fleurira ma sanctification.

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