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C’est aux Philippines

Le 19 juin, un député de la Kabataan partylist (parti politique de jeunes blogueurs et de mouvements étudiants), Raymond Palatino, présentait devant le Congrès une proposition de loi visant à interdire les manifestations et symboles religieux ostentatoires dans les bâtiments publics et édifices d’Etat. Ce qui entraînait notamment l’interdiction des images religieuses omniprésentes dans les administrations ou les prières avant les audiences des tribunaux. La proposition de loi a suscité une gigantesque polémique.

La conférence épiscopale a sobrement fait remarquer que « la majorité des employés du service public étant catholiques », il n’y a pas lieu de « les empêcher d’exprimer leur foi », et que la présence d’un « petit crucifix et la récitation d’une courte prière ne pouvaient qu’engendrer des résultats positifs, rappelant à l’employé d’être bon, juste et honnête dans son travail ».

L’ancien archevêque de Cebu, Mgr Ricardo Vidal, a été plus virulent. Il a appelé les chrétiens à « se lever pour défendre leur foi », et a ajouté : « La religion catholique fait partie de ce que nous sommes. Elle donne les valeurs essentielles à partir desquelles l'Etat délimite son champ éthique et spirituel. Sans elle, l'Etat deviendrait une zone de non-droit ». Il a reçu l’appui du gouverneur de Cebu et du maire de Cebu-City.

Lundi, Raymond Palatino a annoncé qu’il retirait sa proposition de loi, et il a ajouté : « Je présente mes excuses à tous ceux que mon projet avait offensés, sans que j’en ai eu aucunement l’intention. »

(Eglises d’Asie)

 

Commentaires

  • L'église aux Phillipines reste encore très puissante mais la donne est en train de changer avec la nouvelle génération, ça fait plaisir de voir qu'ils veulent reprendre leur destin en main.
    Même le président NoyNoy est pour la séparation de l'église et de l'état.

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