Nous chantons, au lever et au coucher du soleil, les antiennes suivantes : « Maître, quelle faute a commise cet homme pour qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ni lui, ni ses parents n’ont péché ; mais les œuvres de Dieu doivent se manifester en lui » (Ant. Bened.). « Cet homme, qui s’appelle Jésus, a fait de la boue avec sa salive et il en a frotté mes yeux et maintenant je vois » (Ant. Magn.). Nous nous considérons, aujourd’hui, comme des aveugles et des mendiants que le Christ « illumine ».
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La journée d’aujourd’hui présente, à l’âme qui veut faire revivre la grâce du baptême, aliment et lumière. Nous accompagnons, en esprit, les catéchumènes d’il y a environ 1500 ans. Nous entrons dans la basilique de Saint-Paul : il est notre père spirituel à nous aussi ; presque tous les dimanches, sa voix nous exhorte et nous instruit. Renouvelons sur son tombeau la grâce de notre baptême. Le sens de ce renouvellement nous est expliqué dans les lectures : « Je mettrai en vous un nouveau cœur et un nouvel esprit. J’enlèverai de votre poitrine votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. » « J’allai, je me lavai et maintenant je vois. » Il s’agit donc d’une nouvelle vie et d’une nouvelle créature.