César, Hérode, Anne et Caïphe, Ponce Pilate, Jean-Baptiste : l’évangile énumère les personnages clefs du drame qui va se jouer à partir de la naissance de l’enfant qui va naître. Jean-Baptiste en est le héraut. Tout orienté vers l’annonce, il ne parle même pas de lui-même, il cite Isaïe. Et à travers lui, l’évangile cite Isaïe. Cette citation occupe plus du tiers du bref évangile de ce dimanche. « Voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur… »
Aux matines, le même Isaïe nous dit que ce chemin sera celui des hommes qui auront été libérés par le Christ, c’est « la voie sainte », où il n’y a ni lion ni autre mauvaise bête, par laquelle « les rachetés par le Seigneur retourneront, et viendront à Sion, avec des chants de louange, et une allégresse éternelle sera sur leur tête, ils obtiendront la joie et l’allégresse et la douleur fuira ainsi que le gémissement ».
O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti, veni ad redimendum nos in bracchio extento.
O Adonaï, et chef de la maison d'Israël, toi qui apparus à Moïse dans le feu du buisson embrasé, et qui lui donnas la Loi sur le Sinaï, viens nous racheter par la puissance de ton bras.