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La discrimination contre les chrétiens devant la CEDH

La Cour européenne des droits de l’homme a jugé recevables, a priori, les plaintes de quatre Britanniques : elle demande au gouvernement britannique de faire une déclaration et de répondre à des questions sur ces quatre cas avant de lancer des auditions.

Il s’agit de Nadia Eweida, licenciée par British Airways pour avoir porté une croix autour du cou ; de Lilian Ladele, une employée d’état civil condamnée pour avoir refusé de présider une cérémonie de partenariat homosexuel ; de Gary McFarlane, condamné pour avoir refusé une thérapie sexuelle à une paire homosexuelle ; de Shirley Chaplin, une infirmière licenciée pour avoir porté une croix autour du cou.

Il semble que la CEDH ait sélectionné ces quatre cas afin de porter un jugement général sur les droits des chrétiens. On constate qu’elle s’en saisit peu après avoir donné raison à l’Italie dans l’affaire des crucifix dans les salles de classe.

On remarque aussi que deux des quatre cas paraissent indéfendables au regard des lois antidiscrimination imposées par l’UE… On se prend à rêver de voir la CEDH condamner ces lois au nom des droits des chrétiens…

Commentaires

  • Refuser de célébrer une cérémonie de parodie de mariage entre une paire homosexuelle n'est pas, ne devrait pas être spécial aux chrétiens. C'est conforme au droit naturel et à la déclaration universelle des droits de l'homme (article 16 droit au mariage) et concerne en conséquence toute l'humanité, même les incroyants, même les acatholiques. Il s'agit d'un droit fondamental de l'homme, car l'homme est doué de raison et cette raison est universelle dans l'humanité.

    Quant à porter une croix autour du cou, cela est protégé par la liberté religieuse et par la déclaration universelle des droits de l'homme.

    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

    Cela implique, que les droits de la raison (donc la bonne marche du service étant préservée), on puisse porter une croix, une kippa, ou tout ornement, bijou qui ne heurtent pas les droits de l'homme.

    Cela étant, les décisions de la CEDH n'ont aucune possibilité d'aller contre ces données de la raison universelle de l'homme. Elles n'ont donc qu'un intérêt : celui de vérifier que la CEDH protège et respecte les droits de l'homme.

  • Licenciées pour avoir porté une croix au cou? le Royaume-Uni de moins en moins uni soit dit en passant, est un peu en avance sur nous mais nos drh et nos magistrats vont arranger ça.
    Dans la même logique le R-U devrait tôt ou tard faire disparaître les croix de son drapeau.
    Sotte question posée juste par curiosité:porter une main de fatma ou une étoile de david au cou, serait-ce aussi un motif de licenciement au R-U? sotte question en effet: aucun drh ne serait assez fou pour ça.
    Attendons tout de même la décision du CEDH.

  • Attention, la CEDH (créée en 1959) n'a aucun lien avec l'UE. C'est une institution du Conseil de l'Europe (créé en 1949, 47 Etats membres) qui est censée appliquer la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales (CESDHLF) de 1950.

    J'écris "est censée" parce qu'en réalité, les 47 juges de la CEDH se comportent en krytocrates (*), tranchant les affaires qui leur sont soumises selon leurs opinions personnelles, au mépris total du droit. Il est donc totalement impossible de prévoir ce que sera une décision de cette Cour. Notez que cette situation a des inconvénients évidents, mais aussi des avantages puisqu'il arrive que les opinions des juges soient droites et leurs décisions, par conséquent, justes (comme dans le cas du crucifix dans les écoles en Italie).

    (*) On trouve parfois le terme "krytocratie" pour désigner le gouvernement des juges et par conséquent "krytocrates" pour désigner ces juges-autocrates. Mais, honnêtement, je ne suis pas certain que ces termes soient corrects, quoiqu'ils sonnent bien.

  • Leurs opinions sont droites ? Ou alors ont la prudence de la chair parce que la CEDH par exemple refuse de protéger l'embryon parce qu'elle ne sait pas, selon elle, si l'embryon est un être humain.... Par exemple. La CEDH n'a donc pas des opinions droites sur la protection de la vie. Elle a refusé d'examiner l'affaire de la "soupe au cochon" en raison des opinions des requérants. Autre exemple.

    Bof, bof, droites, mouais dans les affaires où elle s'aperçoit qu'elle aurait trop d'opposition et perdrait tout crédit, c'est une hypothèse ?

    Mais les juges sont pour la plupart relativistes n'ont donc rien compris à la Convention qu'ils sont chargés d'appliquer.

  • Leurs opinions sont parfois droites, et le mot important est "parfois". Il y a 47 juges, les formations de jugement comprennent dans l'immense majorité des cas bien moins que 47 juges, donc tout dépend de la formation de jugement, puisque que comme je l'ai écrit, ils ne tiennent aucun compte de la Convention.

  • " au mépris total du droit", oui, oui ! Avouez que des juges qui jugent "au mépris total du droit" ne sont plus des juges. Ils sont des justiciers, qui jugent selon leurs fantaisies, des juges-cowboys en quelque sorte. Ce n'est pas l'unanimité, mais c'est la majorité des juges européens et français. Vous semblez bien connaître cette institution, merci de votre témoignage.

    Et puis une juridiction instituée pour faire observer une Convention et qui n'en tient "aucun compte", cela prouve sans doute qu'il manque à ces juges et à ces institutions de se mettre sous la tutelle du Christ-Roi, car ces malheureux verront un jour leurs consciences jugées par le Juste Juge.

    "Si la puissance du souverain Juge est si grande que nul n’y saurait résister, elle est remise en bonnes mains, car sa sagesse est ineffable et sa justice incorruptible. Au jour du jugement, dit saint Bernard, un coeur pur vaudra mieux qu’un adroit langage; une bonne conscience sera préférable à de grands trésors; car le Juge ne pourra être trompé par des paroles, ni fléchi par des présents. Trois choses sont requises pour un jugement parfait le zèle de la justice pour présider à l’instruction de la cause, la lumière de la sagesse pour proférer la sentence, l’énergie de la puissance pour exécuter l’arrêt prononcé. Et ces trois choses se rencontrent très excellemment en Jésus-Christ, car sa justice est incorruptible, sa sagesse ineffable, sa puissance invincible, comme l’Ecriture et les saints nous l’attestent en beaucoup d’endroits."

    http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Stthomas/Redemption.html

    Pusse le Seigneur leur accorder le zèle pour la justice incorruptible. Hors du règne du Christ, il ne saurait y avoir de justice incorruptible.

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