Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vendredi de la troisième semaine de Carême

Venant donc dans son humilité arracher le monde à la puissance des ténèbres, il s’assit, et il avait soif, quand il demanda de l’eau à la femme. Ce n’est que dans la chair qu’il était humilié, lorsque, assis au bord du puits, il s’entretenait avec la femme. Il exigeait d’elle la foi en même temps que dans sa soif il désirait l’eau. La foi qu’il réclamait de cette femme, qu’il demandait d’elle, il l’exigeait ; et c’est pour cela qu’il dit aux disciples, quand ils arrivent : J’ai une nourriture à manger que vous ne connaissez pas. Lui qui déjà avait créé en elle le don de la foi, il demandait qu’elle lui donnât aussi à boire. En même temps qu’il la brûlait de l’ardeur de son amour, il implorait d’elle un breuvage pour rafraîchir sa propre soif.

En présence de ces prodiges d’une si haute puissance, que devons-nous vous présenter, ô Dieu saint, sans tache et miséricordieux, sinon une conscience pure et une volonté toute préparée à votre amour ? Offrant donc à votre Nom cette victime pure, nous vous prions et vous supplions d’opérer en nous le salut, comme vous avez opéré la foi en cette femme.

Liturgie mozarabe

Les commentaires sont fermés.