Dans L’Orient Le Jour, via le Salon Beige :
Le fait que l'Église maronite soit conduite par des patriarches historiques n'est pas nouveau. Mgr Sfeir est un patriarche ayant une dimension historique. Il n'est pas un patriarche ordinaire qui a opéré un simple passage dans l'Église. Que nous l'aimions ou non, nous devrions songer à ce qui se serait produit entre 1990 et 2005 si nous n'avions pas un patriarche comme lui. Nous devrions songer à ce qui se serait produit dans le pays lorsque la scène (politique) n'était occupée que par ceux qui n'étaient pas en mesure de s'exprimer librement. Les libertés se limitaient alors à se rendre simplement au travail. À cette époque (sous l'occupation syrienne), le patriarche Sfeir était le seul, à partir de Bkerké, à exprimer le point de vue des chrétiens, et des Libanais en général, comme l'ont prouvé par la suite les événements du printemps 2005. Nous remercions, par conséquent, le patriarche, et tous les remerciements ne seront pas suffisants. Seule l'histoire lui rendra justice.