Juan Carlos et la reine Sofia se sont rendus hier à Saint-Jacques-de-Compostelle, pour assister aux cérémonies de la fête de saint Jacques et faire une offrande nationale. 2010 est une année jubilaire car le 25 juillet tombait un dimanche. Le roi a demandé solennellement l’aide de l’apôtre afin “de résoudre la grave crise économique que nous traversons. Je te prie aussi de nous aider à surmonter les difficultés qui peuvent affecter notre vie collective”.
Juan Carlos est le monsieur qui vient de signer la loi instituant le « droit à l’avortement » dans son pays. On ne voit pas comment saint Jacques pourrait l’aider à surmonter les difficultés qui affectent la vie collective sur ce point quand c’est l’homme qui fait la prière qui en est responsable...
Commentaires
"Vie collective", pas vraiment, c'est la vie des survivants qu'il faudrait dire, ce n'est pas vraiment la "vie collective", mais la vie des tyrans, la vie des tueurs. C'est la vie de certains, mais pas la vie de tous dans l'égalité métaphysique des droits fondamentaux.
Un peu comme si le chef d'un gang qui venait faire ses dévotions superstitieuses en disant "accorde-nous, O grand saint Jacques, à notre mafia et à nous tous, le droit de tuer sans être emmerdés."
Pas sûr que le grand saint Jacques accueille cette prière qui ressemble plutôt à un cynique foutage de gueule.
De Dieu on ne se moque pas, mais de ses saints non plus.
C'est marrant, je me faisais la même réflexion hier en le voyant se pointer à Compostelle.
La crise économique ? Et la vie, alors ??
Pour moi, “le roi des avorteurs”, c'est plutôt l'homosexuel de Belgique, qui avait poussé l'hypocrisie jusqu'à abdiquer 24 heures, pour ne pas avoir à signer la loi ; au moins, Jean-Charles assume-t-il sa tartufferie ; peut-être, après tout, aime-t-il la mort ? souvenez-vous comment il a débuté, dans sa prime adolescence...