La Cour suprême des Etats-Unis a refusé de se prononcer sur l’immunité du Saint-Siège, alors que le gouvernement d’Obama lui avait demandé de statuer que le Vatican disposait de l'immunité et que ses hauts responsables, y compris le pape, ne pouvaient être interrogés.
De ce fait, elle confirme la décision d’une cour d’appel de lever l’immunité du Saint-Siège dans une affaire d’abus sexuels sur mineurs par un prêtre dans l’Orégon.
Un tribunal va pouvoir passer à l'étape suivante avant un procès, en examinant la qualité d'"employeur" du Vatican vis-à-vis du prêtre mis en cause. Pour Jeffrey Lena, l'avocat américain du Vatican contacté par l'AFP, "maintenant, nous allons retourner devant le tribunal de première instance et poursuivre les débats". "Notre argument principal va être que le Saint-Siège ne peut être considéré comme l'employeur du dit prêtre", a-t-il expliqué.