Lu sur Novopress.
L'affaire avait fait grand bruit. En juillet de l'an dernier, Gérard Huet , maire de Loudéac (Côtes-d'Armor, Bretagne) avait refusé de procéder au mariage de Kamar El Hajji Safadi et d'Adil Doubi estimant, selon un communiqué, que M. Doubi était «en situation irrégulière», que le couple avait choisi la commune de Loudéac «par complaisance» et qu'il se mariait pour «bénéficier d'avantages sociaux».
C'était il n'y a pas longtemps !
Cette décision avait soulevé l'ire des ligues de vertu antiracistes, et les services de l'Etat n'avaient pas été en reste pour faire pression sur le courageux maire. Le juge des référés avait finalement estimé «illégale» la position de Gérard Huet qui, malgré une assignation du procureur refusait de célébrer leur union. Le juge avait mis en évidence «une atteinte aux libertés fondamentales» et condamné le maire de Loudéac «pour voie de fait», lui donnant un délai de trois jours pour marier le couple, sous astreinte de 1.000 euros par jour de retard. Le mariage avait donc été célébré le 27 juillet 2009.
Il n'aura pas duré longtemps. Kamar El Hajji Safadi Doubi était en effet de retour devant le tribunal hier matin, mais cette fois ci pour une demande de divorce. La jeune femme estime aujourd'hui que son mariage n'a pas été une réussite. « Je l'aimais et il me traitait bien. Pour moi, ce n'était pas un mariage blanc, » a-t-elle raconté à Ouest-France. Mais rapidement après le mariage, il a commencé à changer. Ce n'était plus le même... » La jeune épousée a dû déposer deux plaintes pour injures et violences, que le parquet, qui avait pourtant été prompt à vouloir la marier, a classées sans suites. Ni la ligue des Droits de l'Homme, ni les autres ligues de vertu, n'ont souhaité communiquer sur cette affaire !
Commentaires
Et bien sur, on peut supposer que Kamar El Hajji Safadi Doubi a gardé tous les avantages sociaux que son mariage très éphémère lui avait procuré.