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Le roi d’Espagne et l’avortement, comme le grand-duc de Luxembourg et l’euthanasie

« Juan Carlos 1, Roi d'Espagne, à tous ceux qui verraient et entendraient ceci. Sachez : que les Cortes Generales ont approuvé, et que je viens moi, sanctionner la suivante loi organique... » : on a le droit de tuer les bébés dans le ventre de leurs mères.
« J'ordonne à tous les Espagnols, personnes privées ou détenant l'autorité, de garder et de faire garder [respecter et faire respecter] cette loi organique. Madrid, le 3 mars 2010. »

(Le blog de Jeanne Smits)

Commentaires

  • C'est le texte réglementaire pour toutes les lois promulguées en Espagne! L'argument ne vaut pas. L'utiliser ainsi est polémique.
    Le texte complet de Jeanne Smits est outrancier. Elle se discrédite ici et donne une mauvaise image à son combat qui est tout à fait remarquable par ailleurs. C'est dommage même si l'on peut comprendre son émotion qui lui fait perdre la mesure.
    D'ailleurs Franco qu'elle met en avant (en ressortissant la devise de la Phalange, Espagne, une grande et libre), prudent et madré comme il était, dans les mêmes circonstances aurait signé. N'oublions ps qu'il n'est rentré dans la guerre civile que vraiment parce qu'il n'avait pas d'autres possibilité et qu'il a répugné le plus longtemps possible à sortir de la légalité, même si la République et la démocratie n'existaient plus de nom depuis bien avant juillet 1936.
    Que veut Mme Smits pour un pays qui ne semble pas être le sien, une crise constitutionnelle, une abdication (le Prince des Asturies se trouvera dans la même position)?
    Certes il y a beaucoup de manifestants dans la rue mais il a aussi beaucoup de gens (sans doute plus par idéologie que par véritablement réflexion sereine) qui sont pour cette loi. Enfin le respect de la constitution c'est une caractéristique d'un état démocratique de droit. On a assez reproché à l'Espagne de ne pas l'être pendant des décennies voire des siècles.
    Non c'est trop facile de critiquer la démocratie quand cela arrange. Elle se supporte dans son intégralité quoique cela puisse en coûter. D'ailleurs personne n'a rien dit quand les premières lois autorisant l'avortement en Espagne ont été prises et cela ne date pas d'hier, même si cela s'est fait plus tardivement en Espagne. Le planning familial français envoyé des femmes à Barcelone notamment quand le délai d'avortement en France était passé ( Et que dire des lois sur les "mariages" pour des personnes du même sexe et les changements de sexe votés également il y a peu de temps?).
    La déception et les réactions déraisonnables passées, il convient de poursuivre le combat (manifestation, votes, accueil des femmes enceintes dans des organismes caritatifs, etc) , voire à titre individuel pratiqué la désobéissance - même si c'est très dur, ex pour les médecins...
    Le "combat pour la vie" pour la vie qui a été mené en Espagne est exemplaire, il est pour moi en bonne marche Et si la démocratie existe vraiment et si l'opposition qui a de grandes chances d'être au pouvoir après le gouvernement Zapatero, maintient ses engagements, les choses peuvent évoluer, en Espagne. Mais aussi ailleurs. Un combat contre les élites idéologiques se gagne avec tous et pas avec la moitié d'un pays, même si il faut des héros (ou héroïne dont Jeanne Smits à l'étoffe) pour entraîner les plus pusillanimes.

    Remarques complémentaires: La constitution du grand duché de Luxembourg, n'est pas celle d'Espagne et un souverain est grand aussi dans l'adversité et la calomnie de ceux qui ne sont pas à sa place.
    Merci d'accueillir mes remarques et ce petit message contradictoire non pas pour le combat pour la vie qui est le mien, mais par rapport à la présentation de "l'affaire espagnole" et au respect que j'ai pour Juan Carlos Ier et pour sa charge.

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