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Samedi des quatre temps de carême

Audi, benigne Conditor,
Nostras preces cum fletibus,
In hoc sacro jejunio
Fusas quadragenario.

Scrutator alme cordium,
Infirma tu scis virium :
Ad te reversis exhibe
Remissionis gratiam.

Multum quidem peccavimus,
Sed parce confitentibus :
Ad laudem tui nominis,
Confer medelam languidis.

Sic corpus extra conteri
Dona per abstinentiam :
Jejunet ut mens sobria
A labe prorsus criminum.

Præsta, beata Trinitas,
Concede, simplex Unitas,
Ut fructuosa sint tuis
Jejuniorum munera. Amen.

Toi, dont le seul vouloir règle nos destinées,
Seigneur, reçois nos vœux, écoute nos soupirs :
Jusqu'à toi par le jeûne élève nos désirs,
Durant ces quarante journées.

Tu lis au fond des cœurs, tu vois ce qui s'y passe ;
Tu connais notre faible, et nos manques de foi :
Pardonne à des pécheurs qui recourent à toi ;
Ne leur refuse pas ta grâce.

A force de pécher notre âme est toute noire ;
Mais laisse à ta bonté désarmer tes rigueurs ;
Si nous te demandons remède à nos langueurs,
Ce n'est que pour chanter ta gloire.

Si du jeûne au dehors la sévère abstinence
Abat notre vigueur, défigure nos traits,
Fais qu'au dedans de l'âme un jeûne de forfaits
Ramène la convalescence.

Immense Trinité qu'aucun ne peut comprendre,
Glorieuse unité par qui tout est produit,
A tes adorateurs daigne accorder le fruit
Que des jeûnes on doit attendre.

(Hymne des vêpres du carême, traduction adaptation Pierre Corneille)

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