A propos de l'affaire des Quick halal, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, interrogé par l'AFP, estime que "la diversité de l'offre doit être respectée" mais qu'"il n'y a pas de mal à ce qu'une entreprise choisisse un créneau qui lui semble économiquement porteur". "Il s'agit de liberté d'entreprise et d'évolution de la société, la définition de l'offre appartient à l'entreprise", ajoute-t-il en soulignant qu'à Roubaix, "la communauté musulmane est particulièrement importante".
On notera que c'est exactement l'argumentation de l'organisation patronale Ethic...
Quant à Chems-Eddine Hafiz, vice-président du CFCM et bras droit de Boubakeur à la Grande Mosquée de Paris, il déclare dans une interview à AFP vidéo : "La situation est très préoccupante. La communauté musulmane fait partie de la communauté nationale. Il faut aujourd'hui chercher à comprendre ce qui se passe: est-ce qu'il n'y a pas quelque part des hommes politiques qui sont en train d'utiliser cette stigmatisation récurrente de l'islam ? Face à des échéances électorales, on s'aperçoit rapidement que dès que la question de l'islam se pose, il y a une certaine unanimité qui se fait qui est quelque part préoccupante."
Critiquer le fait que les non-musulmans soient obligés de manger halal, c'est une stigmatisation de l'islam...