Le mouvement patronal Ethic, qui fut fondé par le catholique de droite Yvon Gattaz, défend Quick :
"Ce choix halal résulte tout simplement de la rencontre entre l'offre et la demande et d'un choix marketing. Que ce choix réponde à un goût particulier, au succès d'une spécialité étrangère ou à une tradition culturelle ou religieuse, relève de la liberté d'entreprendre."
Et comme si ça ne suffisait pas, Ethic ajoute :
"Fustiger l'offre halal est extrêmement discriminant". "Quant à l'offre commerciale elle-même, elle satisfait pleinement puisque deux enseignes Quick ont été obligées de refuser des clients."
Et encore :
"Par ailleurs, c'est un non-sens de prétendre vouloir imposer à un commerçant ce qu'il doit vendre. C'est ce qui est en train de se produire en prétendant exiger qu'il y ait du "bacon dans les hamburgers". Va-t-on instaurer une nouvelle contrainte pour y mettre aussi des cornichons pour les végétariens?"
On appréciera le niveau de la réflexion...
Commentaires
Le libéralisme est fidèle à lui-même, Lénine avait déjà compris que "les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre".