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Une résistance allemande

Les ministres des Affaires sociales de l'UE étaient réunis hier à Bruxelles pour discuter d'un rapport d'étape sur la nouvelle directive anti-discriminations, qui doit étendre l'interdiction de toute discrimination aux transactions et aux services. La présidence suédoise espérait boucler le dossier avant la fin de l'année, mais c'est raté. L'Allemagne a catégoriquement dit non, en argumentant que l'Union européenne n'a pas à légiférer en une telle matière, que cela relève des lois nationales, et que cette position est inscrite dans l'accord de gouvernement de la nouvelle coalition allemande.

Naturellement, l'eurocratie n'a pas dit son dernier mot. Si la Suède jette l'éponge, elle sera remplacée à la présidence tournante, à partir du 1er janvier, par l'Espagne. Et Zapatero, fidèle serviteur de la Commission européenne pour tout ce qui peut aller contre la loi naturelle, a la ferme intention de faire passer la directive. Il a déjà annoncé qu'il irait voir Mme Merkel...

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