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Premier dimanche de l’Avent

L'évangile de ce premier dimanche de l'année liturgique est très proche de celui du dernier dimanche. Celui-ci était de saint Matthieu, celui-là est de saint Luc. Il se termine par la même parabole du figuier. Parmi les différences entre ces deux textes, il en est une qui est frappante : saint Luc montre Jésus reliant les signes qu'il vient de décrire à la parabole, en disant : « Quand cela commencera à arriver, redressez-vous, élevez vos têtes, elle est proche, votre rédemption. »

Le mot « rédemption » traduit le grec « apolytrosis », qu'on ne rencontre nulle part ailleurs dans les évangiles. Ce mot veut dire rachat d'un captif, libération moyennant rançon. C'est saint Paul qui dans ses épîtres lui donnera son sens théologique de « rédemption ».

Et ce mot donne une orientation particulière au texte : cette rédemption qui est proche, c'est le mystère de Noël.

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