Lu sur le site de radio Prague :
« Selon un article du journal britannique The Sunday Times, des diplomates européens, notamment allemands et français, réfléchissent à une façon de « dépasser l'obstacle Klaus », soit en destituant le président Klaus, soit en modifiant la constitution tchèque, pour retirer au président son droit de veto. »
Sic. L'article est là.
Toutefois il leur faut des complices en République tchèque. Or, non seulement le gouvernement intérimaire de Jan Fscher n'a aucunement l'intention de destituer Klaus ou de modifier la Constitution, mais l'Associated Press note :
« Dimanche, plusieurs influentes personnalités politiques tchèques ont laissé entendre que l'exigence de Vaclav Klaus sur la charte des droits fondamentaux n'était pas totalement illégitime. Des déclarations qui suggèrent que le gouvernement tchèque pourrait appuyer éventuellement la demande présidentielle et tenter d'obtenir gain de cause auprès de Bruxelles. »
Le président du parti social-démocrate, notamment, qui n'est pas suspect de sympathie envers Vaclav Klaus dans quelque domaine que ce soit, a déclaré que le gouvernement n'avait pas d'autre choix que de négocier avec les autres pays de l'UE le moyen de satisfaire la demande du président.
Commentaires
Il est évident que les peuples qui ont vécu sous l'oppression soviétique se rendent plus facilement compte que les autres de la chappe idéologique du "mondialisme" et de la dictature qui l'accompagne : elle leur parait même pire parcequ'augurant des conflits terribles.