En Egypte, 150 personnes ont été arrêtées pour avoir rompu en public le jeûne du ramadan. Le fait a été dénoncé auprès de l'agence espagnole « Efe » par le directeur d'un mouvement libéral chrétien, un copte, Samwel Alashay.
C'est la première fois qu'une telle campagne d'arrestations a lieu en Egypte, a-t-il souligné, et elle a touché la minorité chrétienne.
Or, M. Alashay rappelle que les lois égyptiennes garantissent une « totale liberté » sur ce point.
Certains ont été libérés moyennant une caution de 500 lires égyptiennes, soit 100 dollars. Le mouvement de M. Alashay a adressé une lettre au ministère égyptien de l'Intérieur pour demander qu'on interroge les officiers de police responsables de ces arrestations. Il y voit un « grave signal donné aux musulmans en général et concrètement pour les chrétiens ».
Il y voit aussi une réponse à la grève des chrétiens décidée pour le 11 septembre, pour réclamer une loi qui facilite la construction d'églises en Egypte : ils sont invités à rester chez eux et à se vêtir de noir. 30.000 personnes auraient confirmé leur adhésion sur Facebook.
L'Eglise copte a cependant pris ses distances vis-à-vis de cette grève, estimant que « les grèves ne servent à rien ». Selon son principe habituel : pas de vagues, pour ne pas provoquer de répression. La dhimmitude n'est pas un vain mot.
(via Zenit)