Les propos critiques sur le Coran tenus par l'écrivain britannique Sebastiens Faulks ont soulevé un tel tollé qu'il a été contraint de présenter des excuses.
Mais il est désormais sous le coup de menaces de mort de la part des islamistes. Le site Islam4UK a publié un article dont le seul titre est explicite : "Sebastian Faulks un homme qui souhaite la mort ?"
Le prêcheur musulman Anjem Choudary, qui siège au tribunal de la charia de Londres, s'est dit en accord avec cet article. Il a ajouté : "M. Faulks est extrêmement naïf concernant ce qu'il a dit et il pourrait y avoir des conséquences graves pour lui. Il n'est pas la première personne à insulter le Prophète. Vous pouvez voir avec Theo van Gogh et Salman Rushdie et plein d'autres personnes, qu'il y a des conséquences. Et il y a beaucoup de gens qui aimeraient prendre les choses en mains. Quelqu'un comme lui doit être jugé par un tribunal islamique et s'il est reconnu coupable, il aura la peine capitale. Le cas devra être évalué par un juge islamique, mais cela ne peut se faire que dans un État islamique où la charia est appliquée. Le tribunal de la charia où je siège ne traite pas ce genre de choses cependant. Tout comme nous coupons la main du voleur et lapidons l'adultère, nous appliquons la peine de mort à celui qui insulte le Prophète."
(Daily Express, via Bivouac-ID)
Commentaires
"Quelqu'un comme lui doit être jugé par un tribunal islamique "
Notons l'idée contraire à l'égalité naturelle de tous les êtres humains selon laquelle le tribunal "islamique" peut se saisir d'une cause parce qu'il est composé de musulmans, qui jugeront un non-musulman, en raison de la supériorité du musulman sur le non-musulman.
Ce juge devrait être arrêté, destitué de ses fonctions et puni pour ses menaces de mort et sa violation éhontée des droits de l'homme.
Il est vrai que nos politiciens (y compris les Français) et nos magistrats ne comprennent pas ce qu'est la liberté religieuse ni l'égalité et les violent journellement. Alors ne nous étonnons pas que des barbares fassent la loi chez nous, les "de souche" ne le sont pas moins (barbares), au moins quant aux catégories intellectuelles.
Nous ne sommes dans un Etat de droit, ni en Angleterre ni en France.