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Un discours pour rien

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

A défaut d'être historique, comme on l'annonçait, le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès était original : pour la première fois, il ne s'agissait pas d'une liste d'annonces toutes plus mirobolantes les unes que les autres.

La machine à fabriquer la poudre aux yeux est-elle en panne, ou bien les citoyens sont-ils censés se contenter de savourer la royale image du président de la République s'adressant à son Parlement ?

En tout cas c'était un discours pour rien, en application d'une inutile modification de la Constitution.

Le bling-bling sonne dans le vide. Et, au milieu du désastre que connaît notre pays dans tous les domaines, le roi est nu, même à Versailles.

Commentaires

  • après une longue absence due à des problèmes de connexion, sentiment de tristesse.

    Il est exact que c'est l'air du vide. Hélas, le roi est-il nu ? Le discours est parfait : contre la burqa et dans le même temps pour la "discrimination positive" (dont le nom n'est pas retenu) sur des bases sociales (et non ethnique bien sur...).
    De quoi faire marcher les gogos. Qui retiendront la burqa (malgré la convergence avec Obama lors de la conférence de presse, elle même soigneusement passée sous silence).
    Comme le dit un analyste qui ne cesse de souligner l'absence de conviction de NS: "politique sociétale de gauche dans un style managerial de droite".

  • Ce n'est pas un discours pour rien. C'est un discours de dictateur violant la constitution : rien sur les pouvoirs publics et sur leur équilibre, rien sur la politique étrangère, rien sur les engagements militaires de la France qui sont les domaines propres du Président de la République (art. 5 et suivants de la constitution).

    En revanche un discours de politique générale normalement réservé au Premier ministre.

    Dans cette politique générale notons la consécration de l'islam comme seule religion d'Etat spécialement protégée. Le principe de laïcité (en fait l'idéologie laïciste) est réaffirmé, sauf pour ce qui concerne la religion islamique. C'est-à-dire que l'Etat va continuer de fonctionner contre toute influence de la religion en matière morale publique mais uniquement de la religion catholique. C'est la consécration de la violation de l'égalité des êtres humains et la consécration de la discrimination pour raison religieuse.

    Notons aussi la consécration de la discrimination positive, avec abandon du terme et abandon de la politique des quotas ethniques, du moins dans le discours. Mais la discrimination positive continuera mais sera habillée de critères sociaux, encore que Sarkozy n'a pu s'empêcher de faire appel à une notion ambiguë : celle de "nos compatriotes de l'outre mer."

    Nous avons donc un Président Sarkozy, chef de l'Etat laïco-islamiste, dictateur par violation de la constitution et par exercice arbitraire du pouvoir.

    C'est un discours de dictateur islamiste.

  • Antoine a raison, le chapitre sur la "burqua", c'est du bidon, pour faire passer la grosse pilule de la marche forcée vers le nouvel ordre mondial dont l'islamisation inéluctable est un des moyens.
    Le roi est nu, si on veut, mais quel "roi" ! Vous avez vu sa démarche en canard (porte t-il des grosses couches ?) dans les couloirs du palais, retransmis à la télévision d'Etat et sa "reine", quelle allure pitoyable, surtout quand ils sont remontés en voiture.
    Il a violé la constitution, dit, non sans raison Denis, ci-dessus.Oui, mais nous n'avons plus d'illusions, cette constitution a été tellement trafiquée depuis le grand De Gaulle ( en taille, surtout comparé au petit Nicolas) et ces républiques qui se sont succédées avec leurs tables de la loi (sans cesse transgressée) nous ont conduit où nous en sommes, depuis la révolution dite française.

  • « Gros Cul » – le regretté Ponia – fustigeait – illégalement – le « franc semestriel » des débuts de Mitran, avec Mauroy & Co ; que dire de ce modèle des colonels grec, qui en 50 ans, en est à sa environ trentième révision ?! une constitution semestrielle, c'est simple :
    – ou elle est bonne, et c'est pour de mauvaises raisons qu'elle est révisée semestriellement (alignement sur les eurofédérastes)
    – ou elle est mauvaise, d'où ses toilettages répétés pour l'améliorer.

    Mais notre machin cumule les deux : elle est mauvaise d'origine, et ses aménagements pour la conformer au mondialisme sont eux aussi exécrables.

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