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Les promesses et la réalité

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

Il y a les sempiternels effets d'annonce de Nicolas Sarkozy, ses promesses permanentes, et il y a la réalité, qui est tout autre.

La Cour des comptes révèle ainsi que les dépenses du budget de l'Etat ont augmenté de 3,4 % en 2008, alors que l'objectif était 1,9 %. Alors que la crise n'a eu qu'un impact très limité, le déficit budgétaire a atteint 56,3 milliards d'euros, ce qui représente une énorme augmentation de 47 %.

Le pire est à venir, puisque ce déficit devrait doubler en 2009.

Il n'y a donc eu aucune « rupture » sur ce plan comme sur les autres, mais une lourde aggravation de la catastrophique situation financière de la France.

Sur ce plan comme sur les autres, Sarkozy est pire que Chirac, ce qui n'est pas peu dire.

Commentaires

  • Très bonne remarque de Jean-Marie Le Pen.

    La situation est très grave, car, outre le fait que l'Etat français soit lourdement endetté, le niveau des prélèvements obligatoires (53% du PIB) place la France à la tête des pays les plus fiscalisés du monde. En clair, il y a la dette, et l'argent disponible pour la rembourser. En France, nous sommes déjà au maximum de la taxation des entreprises et des particuliers. Sauf à sombrer dans le communisme pur et dur, les impôts ne peuvent augmenter. Or les dépenses de l'Etat augmentent, donc l'Etat continue d'emprunter (56.3 milliards d'Euros en 2008, comme le rappelle le communiqué, et sans doute au moins 100 milliards en 2009 !). Rappelons que le produit de l'impôt sur le revenu suffit à peine à payer les intérêts, j'insiste, les intérêts de la dette. On ne rembourse rien en capital...

    Ce qui nous pend au nez est un scénario catastrophe, mais qui peut survenir beaucoup plus vite que ce à quoi l'on s'attend :

    Le taux d'intérêt de la dette et de l'argent que l'on continue d'emprunter dépend largement de la notation décernée par les fameuses agences de notation américaines. On en pense ce que l'on en veut, mais c'est comme cela.

    Actuellement, la dette française est toujours notée AAA, la note maximum. Mais, à force, et cela arrivera forcément un jour, cette note pourrait baisser. (C'est arrivé dans le passé à la Suède, et actuellement il semble que l'Angleterre soit sérieusement menacée d'une dégradation de sa note).

    Du coup, le taux d'intérêt augmente brusquement, et donc le montant à payer au titre des intérêts, et les nouveaux crédits se renchérissent également d'un coup. Or, un tel changement brutal pourrait d'un coup provoquer une sorte de réaction en chaîne, et provoquer une sorte de cessation de paiement de l'Etat, aux conséquences terribles : paiement partiel des fonctionnaires et des retraités, etc.

    Au moins, une telle situation, je pense, décrédibiliserait pour longtemps l'UMPS, et ouvrirait les yeux aux Français.

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