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L’Immaculée Conception

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Le 25 mars 1858, jour de la fête de l’Annonciation, la « Belle Dame » de Massabielle dit à Bernadette : « Que soy era Immaculada Concepciou ».

Je suis l’Immaculée Conception.

Bernadette fut ensuite religieuse à Nevers. Elle recevait de nombreuses figurines de « Notre Dame de Lourdes », qu’elle entassait dans un placard. A la mère supérieure qui lui en faisait reproche, Bernadette répondait : « Mais ce n’est pas Elle. » Intriguée, la mère supérieure en parla à l’évêque, qui vint avec un livre de reproductions de peintures représentant la Sainte Vierge. Il tournait les pages, et Bernadette disait chaque fois : « Non, ce n’est pas Elle. » Jusqu’à ce que ce qu’elle tombe sur l’icône de Notre Dame de Grâce de Cambrai. Elle s’exclama : « C’est Elle ! »

Les visages de cette icône, venue de Constantinople au XVe siècle, ont sans doute été retouchés au goût de la Renaissance. Surtout celui du Fils. Mais celui de la Mère conserve les traits qu’il a sur toutes les icônes canoniques.

Ce n’est pas en vain que selon la tradition les icônes de la Vierge ont pour modèles celles qui furent peintes par saint Luc.

Ce n’est pas en vain que selon la théologie des icônes les saints qui y sont représentés ont l’apparence physique qu’ils avaient pendant leur vie terrestre, transfigurée par leur état céleste.

Ce n'est pas en vain que selon la même théologie, l'icône sacrée met le spectateur en contact avec la réalité spirituelle dont elle est le signe.

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