Fabiola Morali, vice-présidente du Congrès péruvien, considère que le veto apporté par le président (de gauche) de l’Uruguay à la loi sur l’avortement dans son pays est « une véritable leçon pour l’Amérique Latine » : « En faisant usage de cette faculté que la constitution lui concède, Vasquez s’est imposé face à l’énorme pression de son parti qui avait unanimement approuvé la motion. » D’autant, ajoute-t-elle, que « quelques mois avant la fin de son mandat et sans appui pour une candidature à sa réélection, des secteurs pro avortement ont pensé que Vasquez aurait été plus sensible à la pression et aurait cédé facilement ».
Mgr Pablo Galimberti, évêque de Salto, a salué en ces termes la décision du président Vasquez : « Quand la vie humaine est dévaluée, manipulée et monnayée la réaffirmation du droit inné de naître est prophétique. Et que les raisons soient biologique, scientifique et philosophique, c’est quelque chose d’admirable en ces temps de confusion. »
Addendum
Comme prévu, le Congrès uruguayen (députés et sénateurs) réuni après le veto du président, a été loin de trouver les 60% de parlementaires qui auraient fait passer la loi malgré ce veto.