Je comprends parfaitement que lorsque le pape reçoit le nouvel ambassadeur d’un pays musulman, il ne critique pas l’islam, et qu’il s’exprime de façon diplomatique afin de s’attirer si possible la bienveillance du gouvernement. Cela est non seulement normal, mais c’est la seule bonne attitude à avoir en de telles circonstances.
Toutefois, Benoît XVI a poussé le bouchon très loin, trop loin, en recevant le nouvel ambassadeur d’Egypte, Mme Lamia Aly Hamada Mekhemar, lorsqu’il a dit :
« L'Egypte a toujours été connue pour être une terre d'hospitalité pour les innombrables réfugiés, musulmans et chrétiens, qui ont cherché sécurité et paix sur ses terres. Que cette noble tradition se poursuive pour le bien de tous. L'hôte reçu est un dépôt sacré confié par Dieu qui saura s'en souvenir au juste moment. »
Sans doute 80.000 chrétiens d’Irak ont-ils trouvé refuge en Egypte (à comparer avec les 700.000 qui sont allés en Syrie). Mais faire allusion à ce fait sans dire un mot du sort des coptes, ça fait mal.
Commentaires
En effet, c'est désespérant qu'un pape, chargé de transmettre la doctrine et la foi bi-millénaires, se prête à de faux "dialogues" avec l'ennemi de l'Eglise de toujours qu'est l'Islam ! prions Dieu pour que Son règne arrive et qu'il sauve les martyrs d'aujourd'hui.
Visiblement les musulmans ont réussi à intimider Benoît XVI après l'affaire du discours de Ratisbonne...
Je ne sais si mon commentaire restera, mais je tiens à dire que je ne vois rien de répréhensible dans le message de Benoît XVI, s'il juge utile de souligner des efforts de l'Egypte. Il n'a pas l'obligation de se plaindre.
On ne lui demande pas de se plaindre mais de ne pas en rajouter. Les chrétiens disparaissent inexorablement sous la féroce politique d'islamisation dans les pays arabes qui ont été les premiers christianisés. Le site de l'Oeuvre d'Orient est fort instructif sur ce sujet. Alors ce "dialogue" islamo-chrétien devrait être l'occasion de parler franchement des choses désagréables. je le dis avec d'autant plus de regret que j'ai beaucoup d'estime et d'admiration pour Benoît XVI.
Enfin Monsieur Daoudal,
A quoi d'autre vous attendiez-vous de la part de ce pape ? Depuis Vatican II, l'Eglise s'enfonce dans la décadence. Invité à Rome lors du dernier synode, un rabbin n'a pas hésité à insulter la mémoire de Pie XII sans qu'une condamnation ne vienne rappeler à l'ordre cet invité. Benoït XVI invite des dignitaires musulmans à dialoguer mais personne au Vatican ne rappelle que les principaux persécuteurs de Chrétiens sont les musulmans et les hindous.
Voilà où mène 40 ans de dialogue interreligieux. Il n'y a rien d'étonnant.
Les attaques intégristes conte Benoît XVI ne sont pas pertinentes.
Le dialogue interreligieux n'est pas une abdication ou le résultat d'une intimidation.
Il est une affaire de clercs. Benoît XVI l'a dit lui-même le dialogue interreligieux est une affaire de spécialistes. Tout le monde n'est pas spécialiste. C'est pourquoi, il vaudrait mieux comprendre que ce dialogue n'est pas fait pour les catholiques qui n'y sont pas engagés et ne pas critiquer le pape par des critiques impertinentes et alors que ceux qui sont engagés dans ce dialogue le font au péril de leurs vies.
Notre rôle de laïcs est ailleurs : dans la lutte pour le respect des droits de l'homme (non du droitdelhommisme, mais des droits de l'homme), car nous avons un titre à lutter pour le bien commun et donc la justice et la vérité.
A chacun son métier et les vaches seront bien gardées.