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Le procès de Le Pen en appel (2)

Vu par Alexandre Simonnot

Nous étions une poignée d’amis pour venir soutenir notre Président Jean-Marie LE PEN ce mercredi 29 Octobre devant la 11ème Chambre de la Cour d’Appel de Paris. Jean-Marie comparaissait à nouveau pour avoir osé déclarer dans Rivarol, à propos de l’occupation allemande, qu’elle ne fut pas « particulièrement inhumaine ». Rappelons qu’en première instance, il fut condamné à 10 000 Euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis.

Face à nous, une soixantaine de fils et filles de déportés juifs de France, agressifs, haineux, acharnés à vouloir nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas. Ils portaient tous, très ostensiblement, un badge jaune, frappé d’une étoile de David, rappelant ainsi l’étoile jaune de la guerre, comme si Jean-Marie en était le responsable.

J’avoue que mon propre procès, dans l’affaire du préservatif géant de Taverny, fut un long fleuve tranquille, comparé au réquisitoire stalinien auquel j’ai assisté cet après-midi là. Je ne sais pas si l’occupation allemande a été ou non inhumaine durant la Guerre, je n’étais pas né. En revanche la manière ignoble avec laquelle est traité Jean-Marie LE PEN est, elle, particulièrement inhumaine.

C’était la première fois de ma vie que je voyais mon Président, 80ans, Pupille de la Nation, Résistant à 16ans, Ancien Combattant, plébiscité à cinq présidentielles par des millions de Français, assis sur le banc des accusés tel un vulgaire voleur de mobylettes. Il m’a profondément ému et m’a beaucoup rappelé les images du Maréchal dans de semblables circonstances, face aux mêmes ennemis et à la même injustice.

Tout y était bon pour le salir, le culpabiliser et l’humilier. L’audience a duré prés de huit heures dans une salle crasseuse et irrespirable. Les avocats de l’anti-France étaient, tous plus insultants les uns que les autres, Serge KLARSFELD en tête. Le raisonnement de ce dernier fut très simple. Si Jean-Marie LE PEN avait déclaré que l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine, c’est pour nier la Shoah ! Voila ce qu’a voulu nous démontrer Monsieur Klarsfeld tout l’après-midi. Contre LE PEN, Serge KLARSFELD a même défendu les religieux qui avaient protégé les juifs pendant la Guerre. J’attendais le nom du Pape Pie XII… j’attends toujours !

Face au sérieux de la défense de Jean-Marie, assisté de notre avocat commun, Maître Wallerand de SAINT-JUST, les avocats du MRAP, de la LDH et des Fils et filles des déportés juifs se perdaient dans les débats, avec des dossiers apparemment non préparés.

Ils n’ont pas hésité à ressortir l’affaire du « point de détail », l’affaire de notre ami Bruno GOLLNISCH, les affaires BARBIE, BOUSQUET, TOUVIER et PAPON qui n’avaient rien à voir avec l’audience. Ils ont accusé Jean-Marie d’avoir fait sa brillante carrière politique sur des dérapages et provocations multiples. Même un élu, le Maire de Villeneuve d’Ascq, est venu témoigner contre Jean-Marie. Contre LE PEN, tous les moyens sont bons.

Le bilan que je tire de cette audience, jeune Français de 30ans, Elu de la Nation : du dégoût. Oui, un dégoût profond pour ceux qui s’acharnent à vouloir diviser les Français avec ces histoires vieilles de soixante années. Depuis ma plus tendre enfance, Jean-Marie a toujours été pour moi un héros qui n’a jamais cessé de risquer sa vie pour nous défendre et nous dire la Vérité. Le voir traité comme un délinquant m’a profondément écoeuré et me pousse à répéter que je ne crois plus en la justice de mon Pays.

Jean-Marie LE PEN n’a fait que dire ce que tout le monde pense sur cette période. Qu’on arrête de le faire passer pour un antisémite, il ne l’est pas. Jean-Marie LE PEN considère les juifs comme des citoyens à part entière, c’est tout. Simplement, nous pensons qu’ils n’ont pas le monopole de la persécution, car bien d’autres peuples ont été persécutés dans l’histoire sans jamais autant faire parler d’eux. « Je respecte les morts quels qu’ils soient…je respecte moins ceux qui s’en servent », voila ce que Jean-Marie a toujours répété. Le procès qu’on lui intente est encore plus odieux pour lui car il fut l’une des premières victimes de la guerre en y perdant, à 14ans, son père sautant sur une mine allemande.

J’attends le verdict sans trop d’illusions et je félicite notre Président pour son éternel courage. Je le remercie de continuer à nous dire, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres. Je sais qu’un jour, les Français lui rendront raison.

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  • La revue des anciens élèves de l'ENA, "l'Ena hors les murs" a publié dans son n° 383 (juillet 2008), sous la rubrique"témoignage", un entretien avec M. Pierre Goltmann, grand commis de l'Etat issu de la promotion Lazare Carnot 1961. M. Goltmann est juif et était enfant lors de la 2ème guerre mondiale. Sa famille a dû quitter Versailles pour se réfugier en zone libre. Il fut arrêté par les Allemands en mai 1944, dénoncés par un collaborateur français de la Gestapo. M. Goltmann a été déporté à Auschwitz et libéré par les Russes. La sincérité de son témoignage ne peut être mise en doute. Et les propos qu'il tient dans cet entretien ne semblent pas concorder en tous points avec ceux qu'on entend ou qu'on lit généralement dans les medias sur le sujet. Mais M.Goltmann est un ancien haut fonctionnaire conscient de son rang et de ses responsabilités, pas un agitateur démagogue ou un politicaillon en quête de publicité.

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