Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Pour la première fois, le président de la République française ne participera pas à la séance de clôture du sommet de la francophonie, qui se tient à Québec. Cette séance est consacrée à l’avenir de la langue française, sujet sur lequel Nicolas Sarkozy n’a donc rien à dire.
Et l’on apprend que le président de la République ne participera pas non plus à la séance plénière de samedi, au motif qu’il a rendez-vous avec George Bush pour parler de la crise financière.
Car Nicolas Sarkozy se pare des plumes de refondateur du capitalisme mondial.
Mais ce honteux abandon de la francophonie au profit d’une chimère mondialiste ternit l’image de la France, et pas seulement au Québec où il est à juste titre vivement critiqué.
Commentaires
La "francophonie" n'est qu'une une assiette au beurre pour les rats du parasitisme d'état.
C'est vrai que la francophonie, excellente idée au départ, s'est transformée en fromage et est même devenue ridicule: considérer comme "francophones" des pays comme l'Egypte, le Vietnam ou la Bulgarie relève d'un triste canular. L'Angleterre est certainement plus francophone que beaucoup de ces pseudo-francophones. La dérive est imputable à Chirac qui a vu dans cet organisme un moyen de faire l'important et de prébender grassement ses amis africains .Sait-on que beaucoup de demandeurs d'asile politique issus de pays francophones comme le Congo (par exemple) ont besoin d'un interprète à l'OFPRA ou à la Cour du Droit d'asile? Après plus de 40 ans de "coopération" ce n'est pas flatteur pour nos coopérants (ils coopèrent surtout avec le franc cfa bien qu'ayant naturellement des opinions de gôche).
L'attitude de Sarkozy est néanmoins condamnable car on pourrait encore sauver la francophonie, avec un minimum de rigueur et surtout avec des Français non honteux d'être francophones et exempts d'anglomanie; il faut avouer que les meilleurs défenseurs du français dans les institutions internationales sont les diplomates africains (et québécois)car beaucoup de diplomates français croiraient passer pour débiles s'ils s'exprimaient en français. Mais il n'y a rien à espérer de la part d'un président qui s'est félicité de la prochaine disparition des Français "de souche" et dont le grand regret est à l'évidence sa nullité en anglais.