Communiqué de Louis Aliot
On connaissait déjà les subventions déguisées à certaines religions, les baux emphytéotiques accordés à certains cultes.
Aujourd’hui, à Toulouse, a été franchie une nouvelle étape dans l’atteinte à la Loi de 1905 sur la laïcité et une attaque sournoise a été lancée contre le culte catholique.
En effet, le maire socialiste de la ville a jugé bon de commenter en des termes sans équivoque les choix de l’archevêque du diocèse de Toulouse (en l’occurrence la nomination d’un curé d’une paroisse toulousaine), sous prétexte que ce dernier serait membre de l’Opus Dei.
Dans une ville plus que touchée par l’insécurité, l’immigration, le chômage et le fiscalisme, il serait bon que Pierre Cohen s’occupe de gérer les affaires municipales et laisse à l’Eglise catholique la liberté de choisir qui bon lui semble pour la représenter et s’occuper de ses fidèles.
[Pierre Cohen a déclaré à La Dépêche : « Je suis à la fois surpris et choqué. L'Opus Dei est l'une des organisations les plus dures de l'Église avec, par le passé, des rapprochements scandaleux avec l'extrême-droite espagnole et le pouvoir franquiste. L'Opus Dei s'inscrit dans cette lignée. Je suis indigné. » Pour en savoir plus sur cette nomination, voir Eucharistie miséricordieuse.]