7e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu
Ils n’adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, ceux qu’inspirait la sagesse de Dieu ; mais, surmontant courageusement la menace du feu, ils se mirent à chanter avec joie : Toi qui es au-dessus de toute louange, tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères !
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Nous vous chantons en nous écriant : Salut, char du soleil spirituel, vigne véritable, qui avez produit la grappe bien mûre distillant un vin qui réjouit les âmes de tous ceux qui vous glorifient avec foi.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Salut, ô épouse de Dieu, qui avez mis au monde le médecin des hommes. Salut, rameau mystique qui avez donné une fleur inflétrissable. Salut, ô notre Maîtresse, par qui nous sommes remplis de joie et devenus héritiers de la vie.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Aucune langue éloquente ne peut, ô Maîtresse, chanter vos louanges, car vous avez surpassé les Séraphins, en portant le Christ Roi. C’est pourquoi, priez-le de sauver de tout mal ceux qui vous honorent avec foi.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.
Les confins de la terre vous proclament bienheureuse et vous crient : Salut, ô pure, livre où le Verbe fut inscrit par le doigt du Père. Suppliez-le, Mère de Dieu, d’inscrire les noms de vos serviteurs au livre de vie.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Nous vous supplions, nous vos serviteurs, et nous fléchissons les genoux de notre cœur. Inclinez l’oreille, ô pure, sauvez-nous, nous qui sommes engloutis dans les flots des tribulations, et préservez votre monde, ô Mère de Dieu, de toute invasion ennemie.