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Le racket du PKK en Allemagne

De violents affrontements ont eu lieu le week-end dernier à Berlin, Heilbronn et Mülheim  entre activistes kurdes et nationalistes turcs, ce qui a attiré de nouveau l’attention sur les agissements du PKK en Allemagne, et conduit à un renforcement de la surveillance de ce mouvement qui est... interdit depuis 1993.

Selon un rapport de l’Office pour la protection de la Constitution (BfV), chargé de la surveillance des groupes subversifs et extrémistes, le PKK, qui semblait en perte de vitesse, est de nouveau très actif depuis un an ou deux. Le « Kongra Gel » (congrès du peuple kurde, nom actuel du PKK en Allemagne) prélève une taxe sur chacun sur bon nombre des 600.000 Kurdes d’origine turque habitant le pays (sur 2,4 millions de personnes originaires de Turquie). Elle peut se monter à un mois de salaire, et la « contribution » de riches hommes d’affaires peut atteindre des milliers d’euros. Les sommes recueillies ou extorquées sont évaluées à plusieurs millions d’euros par an.

Les Kurdes bien installés en Allemagne, et qui ont en Turquie des parents ayant une entreprise, sont particulièrement incités à payer, car en cas de refus l’entreprise disparaît dans un incendie...

Le PKK est également lié au trafic de drogue, comme plusieurs affaires l’ont démontré.

Selon les services de renseignement turcs, le PKK recueillerait 300 millions de dollars par an, et aurait acheté l’an dernier pour 15 millions de dollars d’armement, notamment en Irak.

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