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L’objection de conscience des pharmaciens

Dans son allocution au congrès des pharmaciens catholiques, qui est un exemple de concision et de clarté, de fermeté doctrinale et de profonde charité (il faut vraiment lire ce texte en entier), hier, le pape Benoît XVI a notamment déclaré :

« Il n’est pas possible d’anesthésier les consciences, par exemple sur les effets de molécules ayant pour but d’éviter la nidation d’un embryon ou d’abréger la vie d’une personne. Le pharmacien doit inviter chacun à un sursaut d’humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique. (...) Dans le domaine moral, votre Fédération est invitée à affronter la question de l’objection de conscience, qui est un droit qui doit être reconnu à votre profession, vous permettant de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l’avortement et l’euthanasie. »

Le pape a rappelé la nécessité de l’objection de conscience pour les pharmaciens alors que l’on apprenait par l’agence vaticane Fides que le ministre de la santé du Chili a imposé une amende de 33 millions de pesos à trois chaînes de pharmacies qui n’ont pas la pilule abortive parmi leurs produits, a menacé ces chaînes d’une amende deux fois supérieure, puis de fermer leurs locaux. Mgr Fernando Chomali, évêque auxiliaire de Santiago et membre de l’Académie pontificale pour la vie, a dénoncé un « abus de pouvoir, produit d’un concept erroné de démocratie, mais également un acte d’intolérance au nom de la tolérance », montrant que l’obligation de vendre des pilules abortives viole le droit à la vie du nouveau-né et le droit des pharmaciens de ne pas vendre de produits nuisibles. L'organisation « Muévete Chile » (Chili, réagis) a lancé une campagne pour soutenir les pharmacies qui ont refusé de vendre la pilule et a demandé aux Chiliens de manifester leur soutien à ces chaînes.

C’est précisément au moment où se répandait la pilule abortive, en 1982, que Jean-Paul II avait commencé à évoquer le droit à l’objection de conscience des pharmaciens.

Le jour même où Benoît XVI tenait ces propos, l’Assemblée nationale française a adopté, dans le cadre du projet de budget de la sécurité sociale, la disposition qui permet aux centres de planification ou d’éducation familiale (sic) à pratiquer des avortements par voie médicamenteuse. Cette disposition « contribuera à réduire les difficultés rencontrées par les femmes souhaitant interrompre leur grossesse », car « les centres de planification constituent des structures particulièrement accessibles et connues des femmes les plus vulnérables » (sic).

Rappelons qu’en France les pharmaciens n’ont pas le droit à l’objection de conscience (des précisions ici). Raison de plus pour diffuser le texte du pape.

Commentaires

  • Ainsi donc, le Pape invitent les pharmaciens à ne pas remplir leur rôle et on s'offusque du fait, qu'en France, ils n'aient pas ce "droit"...

  • Franchement Robert, je m'étonne que vous soyez étonné qu'un Pape, le Père commun des fidèles, le Bon Pasteur qui protège ses brebis, soit contre la culture de mort et prône l'objection de conscience! Car voyez-vous, le pharmacien est l'auxiliaire du médecin, lequel, en vertu de son serment, doit protéger la vie dans la dignité, de sa conception naturelle jusqu'à sa mort naturelle. Je m'étonne également que vous fassiez une faute de conjugaison aussi grossière.
    De grâce, si vous voulez me répondre, épargnez-moi la réplique du préservatif. C'est déjà fait!
    Bien à vous.
    Joseph

  • les propos du Pape ne m'étonnent guère au contraire...et c'est bien là le problème, justement...

    Quant à ma faute de conjugaison, sincèrement, je ne vois pas, ha si, je viens de voir, he bien, oui ça arrive....

  • Ce duo entre Joseph et Robert est un rien lassant. Au diable les remarques sur les fautes d'orthographe: qui n'en fait pas sur son clavier?

    Bon. Cet excellent article est a rapprocher de cet autre article "les zozos du Darfour", car il souligne bien l'imbécile dualité actuelle: d'un coté des parents qui possèdent une approche de consommateurs vis-à-vis de l'enfant in utéro et d'un autre des parents en manque d'enfant, prêts à payer argent et risquer de sacrifier leur honnêteté en s'associant avec des marchands de chair humaine ou pire des gangsters. Quitte à rester dans les parages grisatres de l'éthique, pourquoi ne pas payer directement les Françaises qui voudraient se "débarasser" de leur enfant à naître? Le principe d'accouchement "sous x" suivi de l'adoption existe déjà, mais je ne crois pas qu'il soit rémunéré. Dans cette idée, la mère recevrait une compensation, non pas pour l'enfant, mais pour les neufs mois de grossesse et l'accouchement. L'enfant à sa naissance serait immédiatement placé dans sa famille d'accueil. Cette idée possède de nombreux points positifs, en voici quelques uns:

    - la collectivité ne paierait plus pour la destruction d'enfants (via remboursements avortements, drogues abortives etc) mais pour le don de la vie par une mère,
    - les familles en mal d'enfant, devant ce que j'imagine être une recrudescence des naissances, n'auraient plus à attendre des années qu'un bureaucrate prenne une décision dans le sens du placement (oui, il faudrait aussi certainement réformer cette bureaucratie inefficace - pléonasme - qui vit pour l'instant d'une manière ou d'une autre de cette lenteur d'exécution),
    - D'un point de vue bassement économique, le coût d'une telle compensation pour les mères ne serait rien au regard de
    ce don de la vie qui viendrait participer à la reconstruction de notre démographie, on pourrait même de ce fait commencer à limiter l'immigration,
    - Le Pape serait satisfait - même si tout ceci pourrait s'apparenter de + ou - loin, en tout cas pour certains, à du commerce. J'imagine sans mal que certaines y compris parmi les plus démunies auraient la tentation d'en faire une activité lucrative,
    - Quant à ceux dont la morale serait offusquée, laissons les simplement considérer la situation actuelle: avortements produits de manière quasi-industrielle et simultanément vol ou achat d'enfant dans les pays les plus pauvres via des intermédiaires probablement mafieux,
    - Enfin, l'avortement ne serait pas plus interdit qu'aujourd'hui, mais la (forte?) contre-partie financière d'une naissance viendrait contre-balancer la tentation d'avortement...

  • Voilà Pierre d'antan qui débarque et tranche le débat comme un juge dans un tribunal, à part que, cette fois, il ne m’insulte pas, merci.

    Ceci dit, je partage votre point de vue sur les aberrations de la bureaucrate, dont la principale fonction est d’en commettre.

    Par contre, le coût économique de l’avortement porté par la société dans son ensemble ne devrait pas plus vous choquer que celui engendré par les fous du volant ou les fumeurs invétérés.

    Ce qui m’interpelle d’avantage est cette nouvelle tentative d’ingérence du Pape dans la sphère temporelle.

    La seule chose qui me semble criminelle est d’inviter les pharmaciens à refuser de vendre une pilule du lendemain - ou toute autre forme de contraception - à une gamine ou a une femme qui a passé une nuit un peu agitée.

    Comme aux Etats Unis, selon que le gouverneur d’un état est bigot ou non, les pharmaciens ont le droit de refuser de vendre une pilule du lendemain à une femme ayant été un peu « irresponsable » la nuit précédente.

    Et c’est à cela que vous souhaitez tous arriver?

  • Robert,

    Les fumeurs invétérés sont très largement taxés, et, à supposer qu'ils coûtent de l'argent à la société à travers des soins que l'on suppose relatifs à leur plaisir, ces frais sont très largement couverts. Tout comme les coûts des "fous du volant".

    Décidément, Robert, vous n'aimez pas les fumeurs et les automobilistes.

    J'ai bien aimé votre formule "d’ingérence du Pape dans la sphère temporelle". Elle sent à plein nez le pédantisme du sinistre "quotidien de référence", lequel s'auto-proclame omnipotent en toute sphère.

    Hélas pour lui, il n'a guère qu'une cinquantaine d'années, alors que l'Eglise aligne plus de deux mille ans d'histoire.

    Le Pape a bien raison d'agir contre l'avortement, et d'appeler les pharmaciens à l'action. Afin de ne pas en arriver là, les "gamines ayant passées une nuit un peu agitée" (Robert, vous êtes le roi, pardon, le lider maximo de l'euphémisme !) devraient méditer sur la chasteté (comportement raisonné de la sexualité), devraient méditer sur la luxure, et sur les épouvantables conséquences de cette dernière.

  • A Joseph :« médecin, lequel, en vertu de son serment » : hélas, le serment d’Hippocrate a été supprimé il y a quelques années. Il allait à l’encontre de l’avortement et de l’euthanasie, il n’était plus acceptable par les politiciens qui nous gouvernent.
    A Dantan : votre proposition est évidemment irrecevable par nos politiciens : l’avortement dans les familles françaises (et européennes) et « l’adoption » d’enfants originaires de l’Afrique et aussi de l’Asie, sont deux volets non négligeables de leur politique de substitution de population, en complément de l’immigration. Vos propositions sont à 180° de cette orientation.
    Mais vous vous en doutiez certainement.
    Amicalement.

  • Pas une pensée ici pour ces enfants non désirés élevés sans amour et qui comprennent, parce que les enfant comprennent cela, Messieurs qui n'en parlez jamais, qu'ils ont par leur arrivée brisé la vie de leur trop jeune mère. Ces enfant sombrent le plus souvent dans la délinquance.

    Sans parler des enfants qui ne naitront pas de ces mères qui sont dans la misère à cause de leur grossesse non désirée et qui ne fonderont jamais la famille qu'elles auraient fondé quelques années plus tard.

    Au Etats-Unis, des études sur le long termes ont montré que la réduction de la criminalité enregistrée des années 1990 tirait ses origines de l'autorisation de l'avortement dans les années 1970 bien plus que le durcissement des peines ca et la. Mais cela n'est pas politiquement correct n'est-ce pas? Voila pourquoi on n'en parle pas à la télé de peur de fâcher les "chrétiens conservateurs".

    En fait vous vous moquez du sort des enfants.

  • « Au Etats-Unis, des études sur le long termes ont montré que la réduction de la criminalité enregistrée des années 1990 tirait ses origines de l'autorisation de l'avortement dans les années 1970 bien plus que le durcissement des peines ca et la » : merci pour cet aveu. On savait depuis longtemps que ceux qui sont contre la peine de mort pour les coupables, sont pour la peine de mort pour les innocents. Mais c’est la première fois que je le vois explicitement écrit.

  • Eh bien, interdisons l'avortement afin de fabriquer un max de criminels pour dans 15 ans.

  • Ysengrin,

    En vous contentant de critiquer mon style, vous ne parvenez cependant pas à masquer que vous évitez le fond du problème et que vous n’avancez aucun argument.

    Une nouvelle fois, votre allusion au « quotidien de référence » commence à sentir très franchement le réchauffé et est d’un niveau que je préfère ne pas qualifier.

    L’Eglise a 2000 ans ? Et puis ? Vous savez ce que l’on dit, les meilleures blagues sont les plus courtes…

    La société n’a que faire des convictions religieuses ou philosophiques des pharmaciens, ni des médecins, elles sont d’ordre strictement privé.

    De quel droit un inconnu va faire la morale à ma femme ou ma fille ? Il a le droit d’avoir ses convictions mais le droit de ma femme ou de fille de ne pas les connaître et d’avoir les soins ou le produit dont elles ont besoin doit primer sur ses états d’âme.

    Et méditez les 2 commentaires de Raph, qui sont 100 fois plus chrétiens, dans le bon sens du terme, que les vôtres…

    Et notez au passage la superbe tentative de sophisme d’Abad…

  • Robert,

    Je ne critique pas votre style, au contraire, l'expression "des gamines ayant passé une nuit un peu agitée" m'a bien fait rire, voilà tout.

    Je ne vois pas ce qui vous gêne dans mon allusion au sinistre quotidien de référence, lui ne craint pas, tous les jours, de sentir le réchauffé.

    Pour le reste, vous venez agiter en ces lieux l'étendard de la culture de mort, avec des arguments inouïs : les enfants qui brisent la vie de leur mère !!! les enfants qui sombrent dans la déliquance parce que leur mère ne peut pas les élever !!! une étude (laquelle ?, faite par qui ? comment ?) qui lie délinquance et restriction de l'avortement !!! Cela se passe de commentaires.

    La sainte Eglise, par la voie du vicaire du Christ, a beaucoup de travail. Elle a connu des moments plus difficiles, et, in fine, remportera la victoire.

    "... A la fin, mon coeur immaculé triomphera.."

    A bon entendeur...

  • Ysengrin,

    Je suis ravi de vous avoir fait rire, cependant, si vous appelez cela un euphémisme, c’est que je ne vois pour ma part aucun luxure là-dedans. Pourquoi vouloir à tout prix réprimer la sexualité ? Quel masochisme ! C’est cela qui est mortifère.

    Quant à l’opposition temporel/spirituel, nul besoin d’aller la pêcher dans « le quotidien de référence », nous l’avons tous apprise à l’école, cet « argument » est décidément un coup dans l’eau.

    « Pour le reste, vous venez agiter en ces lieux l'étendard de la culture de mort, avec des arguments inouïs : les enfants qui brisent la vie de leur mère !!! les enfants qui sombrent dans la déliquance parce que leur mère ne peut pas les élever !!! une étude (laquelle ?, faite par qui ? comment ?) qui lie délinquance et restriction de l'avortement !!! Cela se passe de commentaires. »

    Là vous faites allusion aux propos de Raph, que j’approuve totalement d’ailleurs, et j’ai moi aussi souvenir d’une telle étude. Cependant, Raph serait mieux placé pour en parler.

    Ceci dit, ses propos me semblent limpides, donc, SVP, ayez la correction de ne pas faire semblant de ne pas comprendre la relation qu’il eut y avoir entre délinquance et la restriction de l’avortement (à ce sujet, la Roumanie de Ceausescu est un superbe exemple que vous allez ignorer bien entendu).

    « La sainte Eglise, …, remportera la victoire. »

    Ha bon, je pensais que, selon vous, bientôt il n’y aurait plus que de mosquées ? En effet, avec des « arguments » tel que les vôtres, je doute que la « sainte Eglise » puisse remporter quelque victoire que ce soit.

    De plus, ce type de propos est carrément totalitaire : « que vous le veuillez ou non, nos valeurs vous seront imposées ». Vous voilà démasqué.

    Et pour finir, vous vous réfugiez derrière je ne sais quelle grande citation, encore un magnifique « argument »…

  • Robert,

    "... A la fin, mon coeur immaculé triomphera.."

    Ce n'est pas une simple citation, c'est ce que la Sainte Vierge a déclaré aux petits bergers de Fatima, lors de ses apparitions. Bon je sais, cela vous passe par-dessus la tête, tant pis pour vous, oubliez !

    Notez que le " ... A la fin ..." peut très bien signifier dans cent, ou trois mille ans, nul ne connaît la date, et la Sainte Vierge déclarait également, "des nations disparaitront", ce qui signifie que, et hélas, sous le coup de l'islamisation menée à marche forcée, la France pourrait très bien disparaître, hypothèse que je n'écarte nullement.

    Je ne cherche même pas à examiner les arguments des tenants de la culture de mort, c'est une abomination, il n'y a rien de plus à dire.

  • Ysengrin,

    En effet, toutes ces merveilles me passent par dessus la tête.

    « Je ne cherche même pas à examiner les arguments des tenants de la culture de mort, c'est une abomination, il n'y a rien de plus à dire. »

    Tout est dit en effet, c’est une façon comme une autre de clôturer un débat, en tous cas, c’est la vôtre…

  • Robert,

    Ce débat n'a pas à être clos, car il n'y a pas débat. Lorsqu'un criminel est jugé, il y a débat pour savoir quelle peine il mérite, mais tout le monde s'accorde sur la nature hautement répréhensible de son acte.

    Un quart des grossesses en France finit en avortement. C'est tout simplement monstrueux.

    Inutile de me traiter d'intolérant, ou de railler un prétendu sectarisme, ce ne sont là que de petites techniques afin d'amener vos opposants à admettre implicitement que la culture de mort puisse être étudiée, et reconnue comme une opinion respectable. Ce n'est tout simplement pas le cas.

    Demain, fête de la Toussaint, et vendredi jour des défunts : ce sera une bonne occasion de prier pour tous ces innocents massacrés par la perversion de ces hommes et de ces femmes, pour satisfaire leur confort, mauvais fruit de valeurs hédonistes exaltées, elles-mêmes filles de l'orgueil d'une société en grave déroute morale.

  • Ysengrin

    "les enfants qui brisent la vie de leur mère !!! les enfants qui sombrent dans la déliquance parce que leur mère ne peut pas les élever !!!"

    Il vous faut un dessin? C'est simple: la fille qui est condamné à tourner des steaks pour le restant de ses jours parce qu'à 17 ans, elle a du se mettre a bosser 60 heures par semaines pour nourrir son enfant qu'elle a à peine le temps de voir par ailleurs. Tout cela parce qu'elle n'a pu avorter de cet enfant qu'elle n'a pas voulu. Au bout de quelques années elle est cramée par cette vie et n'aura plus la force de fonder une vraie famille. D'ailleurs, plus personne ne veut d'elle tellement elle est moche à ce stade. C'est peut-être trois enfants qui ont été "tués" par ce refus d'avortement.

    Alors oui, c'est clair que la venu d'un enfant non désiré peut briser une vie.

    Après quoi, l'enfant est sur le chemin de la délinquance, particulièrement après avoir vu comment ces chrétiens bien pensant au dessus de tout soupçon, qui lui ont interdit à sa mère d'avorter, l'ont mis au ban la société et la pointent du doigt parce qu'elle à couché avec un homme avant le mariage, et qui la traitent souvent de pute pour cette même raison.

    Après, vous ne voyez toujours pas pourquoi?

    Continuez à manger dans votre vaisselle en porcelaine pendant que dehors la réalité qui vous dérange continue de se dérouler. Mais arrêtez par pitié de nous prendre pour des idiots.

  • Ysengrin,

    Non seulement vous vous répétez et vous savez ce que je pense de cet type d"argument" (la culture de mort) derrière lequel vous vous réfugiez à défaut d'une véritable argumentation rationnelle, si toutefois ce mot a un sens pour vous.

    Mais surtout, en pensant me couper l'herbe sous le pied
    ("Inutile de me traiter d'intolérant, ou de railler un prétendu sectarisme, ce ne sont là que de petites techniques afin d'amener vos opposant"), vous vous trompez totalement.

    En effet, intolérant, certes vous l'êtes, vous l'avez largement démontré. Sectarisme, non, c'est bien pire que cela.

    Une secte est un groupe de rigolos "guidé" par un gourou qui n'a d'autre dessein que de s'enrichir, faire mousser son égo et s'envoyer des jeunes et jolies faibles d'esprit.

    Par contre, les courants intégristes, qu'ils soient chrétiens ou musulmans, sont beaucoup plus dangereux dans le sens où ils ont une amitbion expansionniste et même universaliste (« La sainte Eglise, …, remportera la victoire. »). Ils sont donc à traiter avec beaucoup plus de fermeté que les sectes.

    Cela dit, on peut légitimement supposer qu'ils sont amenés à disparaitre, la raison et la science ayant toujours triomphé de l'obscurantisme.

    Quoi qu'il en soit, à la lecture de la plupart des commentaires de ce blog, l'on constate que la foi intégriste (lecture littérale des textes, intolérance, haine de l'autre, archaïsme intellectuel,...) et la raison s'excluent mutuellement.

  • Raph,

    Ce n'est pas encore Noël, même si on commence, dans les rues de Paris, à installer des décorations lumineuses (moins par foi chrétienne que par foi commerçante, d'ailleurs...). Aussi, votre histoire, style petite marchande d'allumettes, ne prend pas. "Tourner des steacks toute sa vie à cause d'une naissance non désirée à 17 ans" ! Vous me semblez très fatigué, une bonne retraite vous ferait du bien, et vous remettrait les yeux en face des trous.

    Robert,

    Comme je vous l'ai déjà dit, le débat n'existe pas, car il n'a pas à exister. 1+1 = 2, et ceux qui refusent ce résultat, ceux qui estiment que l'on peut en débattre, au nom de la tolérance et de la liberté de penser sont, au mieux des idiots illuminés, au pire des cyniques, voire de vulgaires sbires du Tentateur.

    Quant à disparaître...

    1 - Robert, que ferez-vous de vos soirées ? vous êtes en permanence fourré sur le blog de M. Daoudal.

    2 - La sainte Eglise a près de 2.000 ans d'histoire. Quel âge avez-vous ? soyez sérieux...

    3 - Votre société, bâtie sur la culture de mort, l'hédonisme, l'immigration, etc. n'est pas viable. La France, qui a suivi un tel chemin, est en marche, à grands pas, vers la faillite. Il suffit d'attendre, afin de la voir tomber et s'écraser, comme un fruit trop mûr. Robert, quel espoir avez-vous ?

    Mon pauvre Robert !

  • Ysengrin,

    Comme je vois, vous refusez le débat, en invoquant qu'on ne peut débattre du sujet en question, alors vous avez essayé, mais maintenant, mis devant vos contradictions et vos limites, vous changez votre fusil d'épaule, et vous semblez bien incapable de répondre aux questions que l'on vous pose, alors que vous feignez d'être sûr de posséder la Vérité. Cela ne trompe personne, même pas vous-même, j'ose l'espérer...

    "1+1 = 2, et ceux qui refusent ce résultat, ceux qui estiment que l'on peut en débattre, au nom de la tolérance et de la liberté de penser sont, au mieux des idiots illuminés, au pire des cyniques, voire de vulgaires sbires du Tentateur.":

    Superbe exemple, une nouvelle fois, d'"argumentation". En effet, on ne peut débattre, en tous cas, pas avec vous.

    Et une nouvelle fois, en prime, une bonne touche de fascisme et de mépris pour votre interlocuteur : invoquer dans votre tentative de raisonnement que "1+1 = 2" et ainsi vous imaginer démontrer vos propos est me prendre pour un imbécile.

    1.Je n'y suis pas en soirée mais en journée, et je ne pense pas y être plus que vous, je ne sais pas ce que vous avez essayé de sous-entendre, mais c'est un nouveau coup dans l'eau.

    2.L'"argument" des 2000 ans... C'est le seul "argument" que vous ayez pour assoir votre certitude? C'est un peu maigre, votre foi se limite donc à cela? L'Eglise chrétienne est sur le marché depuis plus longtemps que l'athéisme, donc c'est un meilleure produit, voilà une approche très matérialiste de la spiritualité. De plus, il est évident que seule l'Eglise pouvait rassembler autant de fidèles au temps où les gens étaient illettrés...

    3.Une fois encore, vous affirmez des choses en utilisant des raccourcis: si je ne pense pas blanc, c'est que je pense noir. N'êtes-vous capable que de cette forme de pensée? La petite pensée binaire, sans la moindre nuance? Le petit manichéisme paresseux et bien-pensant des personnes n'étant plus capables de penser d'elles-mêmes?


    Il ne fait aucune doute à quiconque ayant un peu de cervelle que c'est vous qui êtes à plaindre, non moi...

  • Robert,

    Effectivement, nul ne sait d’où sort cette fameuse étude américaine, mais, à supposer qu’elle soit vraie, elle ne semble pas s’appliquer à la France. L’avortement y est légal depuis 30 ans et je n’ai jamais entendu dire que la délinquance avait corrélativement baissé une génération plus tard ! Bien au contraire !

    Quant à l’image de la nuit agitée, il s’agit d’un cas particulier fait pour attendrir l’opinion publique. Dans le même genre, je pourrais vous citer le cas du sportif devenu tétraplégique pour justifier l’euthanasie. On prend des cas extrêmes et pas représentatifs de la réalité pour inciter à la tolérance. Procédé classique. Ce raisonnement a permis de faire passer une loi qui désormais permet de procéder gratuitement à des IVG de confort !

    Quant à la jeune fille, si elle tombe enceinte, c’est probablement parce qu’elle n’a pas été formée préalablement. Forcément, avec la pilule en libre-service à 15 ans, les gamines finissent par ne plus faire le lien entre acte et procréation. D’où des grossesses non désirées. C’est la perte de ce lien qui explique pourquoi les IVG n’ont cessé d’augmenter parallèlement à la diffusion de la contraception. On nous parle de prévention pour la délinquance, pas pour le sexe, ce qui serait pourtant plus utile. Soit dit en passant, personne ne se soucie de l’enfant qui, lui, n’a rien demandé. On décrète arbitrairement que sa vie ne sera pas heureuse, qu’elle ne mérite pas d’être vécue. Cela est monstrueux ! A ce régime, on va finir pas assassiner tous ceux qui, à nos yeux, semblent trop souffrir ! L’avortement n’est pas la seule solution. Il faudrait au contraire encourager les structures d’accueil de la mère et de l’enfant. L’enfant vivrait et la mère pourrait refaire sa vie.

    Enfin, pour la soi-disant ingérence du Pape, je ne comprends pas : personne n’est plus obligé de suivre ses préceptes (et d’ailleurs, peu se soucient de ses messages en réalité). Chacun est libre de se fier à la sagesse du Saint-Père et de l’Eglise. On lit des conseils partout, dans les magazines féminins, dans les livres de psychologie, on nous dit de manger 5 fruits et légumes par jour, de ne pas rester trop longtemps au soleil, etc., et seul le Pape doit se taire ! Un peu de tolérance s’il vous plaît !

  • Une précision : lorsque je parle de cas extrêmes, je ne les justifie pas. Tout avortement ou euthanasie est intrinsèquement condamnable. Mon propos est que l'on prend des cas extrêmes sur lesquels l'opinion sera mieux à même de transiger pour faire passer des lois qui, si elles étaient présentées telles qu'elles seront appliquées, seraient indubitablement refusées. Si l'on veut être honnête, arrêtons de faire pleurer dans les chaumières et présentons le cas général (en l'occurence, l'avortement est avant tout de confort).

  • Un ordinateur n'est en fait qu'un calculateur, et ne fait, à un rythme faramineux, qu'une multitude d'opérations simples. Ces opérations proviennent de l'algèbre de Boole. Bref, tout ce que nous faisons avec un ordinateur, tout ce que nous observons, et qui est assez époutousflant (graphisme, logiciels perfectionnés, etc.) n'est que le résultat d'une somme complexe d'opérations basiques.

    Il y a une quinzaine d'années, un ingénieur réseau, qui intervenait dans diverses entreprises, dont celle où je travaillais à l'époque, m'avait rapporté l'anecdote suivante : un responsable informatique, qui avait été congédié de son entreprise (je ne sais pour quel motif), avait, fort vicieusement, reprogrammé le coprocesseur arithmétique de l'ordinateur sur lequel officiait le chef comptable. Du coup, la comptabilité de l'entreprise était devenue aberrante : balances non équilibrées, résultats incompréhensibles. De plus, les logiciels de contrôles ne détectaient aucune anomalie. Il lui fallut plus de deux mois pour découvrir l'erreur.

    Si notre société ne peut être comparée à des ordinateurs, elle en épouse toutefois les principes, et elle repose sur des lois simple et fondamentales, qui assurent son socle inébranlable, sa stabilité. Que l'on vienne, pour quelque raison que ce soit, à jouer avec ces lois et toute la société aura un comportement anormal.

    C'est ce qui se produit aujourd'hui : on a légalisé l'avortement, on va légaliser des "mariages" contre-nature, on opére une substitution de population, bref, la liste est longue et tout le monde la connaît. Dès lors, il ne faut pas s'étonner de ce que l'on recueille en sortie : une société abberrante.

    Face à cela, il y a ceux qui luttent pour revenir à la norme, et ceux qui, pour des raisons complexes, poursuivent leur oeuvre de destruction.

    Je suis, fièrement et debout, non honteusement, de ceux qui luttent pour revenir à la norme. Et, pour revenir au sujet du fil de M. Daoudal, j'approuve sans réserve le Pape, qui, lui aussi, lutte pour le rétablissement des lois fondamentales de notre société.

    In te Domine, speravi, non confundar in aeternum

  • A Ysengrin : à votre liste des déviances de notre société, il faut maintenant ajouter l’enlèvement d’enfants, triés sur le volet, par des ONG «humanitaires» et financé par des gogos qui «aiment» les enfants des …autres. C’est l’immigration choisie !

  • Jean-Claude,

    "... présentons le cas général (en l'occurrence, l'avortement est avant tout de confort)"
    J'ai des doutes.

    "Il faudrait au contraire encourager les structures d’accueil de la mère et de l’enfant"
    Dieu vous entende! Mais qui paie? Vous avancez l'argent? Il me semble que dans les milieux anti-avortement on a aussi souvent tendance à sans cesse crier pour moins d'Etat.

    De plus, ca ne règle que le problème des moyens.

    "Forcément, avec la pilule en libre-service à 15 ans, les gamines finissent par ne plus faire le lien entre acte et procréation"
    Voilà une belle idiotie qui se passe de commentaire. Pour prendre la pilule il faut avoir compris à quoi elle sert.

    Sérieusement, avec une éducation digne de ce nom, une femme ne se fait pas avorter car elle n'a pas à en arriver la sauf cas exceptionnel.

    L'essentiel des avortements est imputable soit au manque d'éducation, soit à l'impossibilité pour la femme d'adopter une contraception adaptée.

    A l'origine de cette dernière, on trouve deux causes répandues:
    - Le machisme ambiant (familial) ou on ne tolère pas qu'une fille ait des relations.
    - L'interdiction pure et simple de la contraception pour raison religieuse.

    De même, toute cette pression mise par l'Eglise contre la contraception et pour l'abstinence mène à une déficience de la contraception chez les jeunes femme qui passent quand même à l'acte le plus souvent dans des condition qui rendent la contraception encore plus improbable.

    Dans ces conditions, c'est absurde de vouloir interdire l'avortement, car vous l'encouragez en fait.

    La preuve se trouve dans les chiffres: les pays où il est interdit connaissent un taux d'avortement à peu près similaire à ceux où il est permis. Simplement, ils se produisent dans la clandestinité.

    Vous parlez de confort...

  • Raph, vous dîtes vraiment n'importe quoi, comme votre alter ego Robert, et je vais être obligé de supprimer vos commentaires.
    Oui, la majorité des avortements sont des avortements de confort. C'est indéniable. Et commis par des femmes qui ont eu "une éducation digne de ce nom". Mais il est gênant d'être enceinte quand on va en vacances aux Seychelles.
    L'Eglise parle d'amour. Des exigences de l'amour. De l'amour qui est forcément responsable, sinon ce n'est pas de l'amour. Vous ne parlez quant à vous que de sexe. De sexe irresponsable. C'est vous qui encouragez l'avortement, et faites une immonde promotion de ce qui sera toujours un meurtre, que vous le vouliez ou non (et comme le reconnaissent ouvertement les partisans de l'euthanasie).

  • Je vais à tout hasard poster une seconde fois mon commentaire qui avait été supprimé.

    Que craignez-vous M. Daoudal? Puisque j'écris n'importe quoi? Et que je donne l'occasion aux autres d'écrire d'excellents commentaires?

    [Sur mon blog on ne traite pas le pape de fasciste. Demain, si j'ai le temps, je ferai une mise au point générale sur ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas (plus) écrire chez moi. YD]

  • Je vais donc présenter une version "light", comme ça pas de prétexte pour pouvoir me censurer...même si, étant ici chez vous, vous n'avez pas besoin de prétexte.

    Jean-Claude,

    Forcément, en 30 ans, les choses évoluent. Référez-vous à l'histoire de la Roumanie de Ceausescu, avortement interdit : des tas de gosses abandonnés dans les rues, de la délinquance à gogo, et ces gosses qui sont maintenant de jeunes adultes sont passablement inadaptés à vivre en société.

    Les cas cités ne sont pas extrêmes, ils sont réels. "Réels", vous savez? la réalité? la vraie vie dans laquelle vivent les vraies gens? Pour vous évidemment, tout cas cité sera d'emblée qualifié d'extrême. Procédé classique en effet.

    Ensuite vous semblez comparer le sexe et la délinquance, cela explique beaucoup de choses. Et vous décidez qu'une gamine de 15 ans devra mettre au monde son enfant, et que tous les 2 ( ou 3, ou 4) seront accueillis dans une structure d'accueil...Donc certains s'offusquent que ces avortement "de confort" soient payés par la sueur de leur honnête labeur, alors d'autres proposent des structures d'accueil, qui couteront bien davantage, mais au moins, la gamine, sans doute à moitié débile, aura mis au monde un enfant qui deviendra à son tour un inadapté.

    Ensuite, vous faites semblant (du moins je l'espère) de confondre tentative d'ingérence du Pape avec des conseils marketing de Top-Santé ou Elle. Cela n'a rien à rien à voir : entre lire des conseils dans un magasine, que vous ouvrez librement, ou les entendre à la télé, que personne ne vous force à regarder, et un pharmacien, qui sous invitation du Pape, refuse un contraceptif à quelqu'un qui en a besoin, et qui plus est, ne partage pas les mêmes convictions, il y a un gouffre. J'espère que vous vous en rendez compte...

    Pour en revenir au cœur de sujet, tout le monde a le droit d'avoir ses convictions, mais personne n'a le droit de les imposer aux autres et c'est bien à cela qui veut arriver le Pape.

    Et c'est moi qui doit faire preuve de tolérance??

    Ysengrin,

    Visiblement, il n'est plus utile de vous répondre, vous semblez, vous aussi avoir grand besoin de repos....

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