La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté le recours des organisations religieuses (notamment catholiques) qui dénonçaient une loi de l’Etat de New York les obligeant à inclure les contraceptifs dans l’assurance maladie qu’elles fournissent à leurs salariés. Selon cette loi de 2002, tous les employeurs qui choisissent de fournir une assurance maladie à leurs salariés doivent s’assurer que cette assurance comprend le remboursement des pilules et autres contraceptifs. La Cour suprême de l’Etat de New York avait déjà donné tort aux organisations religieuses, en s’appuyant sur une décision de 1990 de la Cour suprême fédérale, mettant en avant, si l’on comprend bien, l’égalité de tous devant la loi... Les organisations religieuses ont le choix entre se plier à la loi de la culture de mort (comme elles le faisaient en attendant la décision) et ne plus fournir d’assurance maladie...
Commentaires
Au dessus de la loi, il y a le bien commun, c'est-à-dire les conditions morales qui sont la vérité, la justice et l'amour (Gaudium et Spes).
Or la grossesse n'est pas une maladie. Il n'est donc pas juste de faire payer tous pour cela. Non seulement il ne devrait pas être question de faire payer des gens qui ne le veulent pas, mais la contraception n'est pas un médicament et il est contraire à la justice de la faire payer à tous et cette assurance qui ne couvre aucun risque. On a honte d'enfoncer des portes ouvertes.
Employer de terme "assurance" et "risque" en une occurrence où il ne s'agit ni "d'assurance", ni de "risque" est contraire à la vérité, c'est un mensonge.
C'est donc contraire à la vérité et la justice de rendre obligatoire ces cotisations.
Rappel en France la communauté nationale rembourse l'avortement et les contraceptions chimiques (tout cela dangereux pour la santé des femmes, mais on s'en fiche)
Tout à fait d’accord avec vous, Merlin. Votre remarque concernant les dangers de la contraception chimique est ô combien justifiée ; en outre, il faut noter que dans ce cas, nul ne fait allusion au fameux principe de précaution, qui devrait pourtant imposer, pour le moins, de sérieux contrôles !
Il est permis de penser que s’il s’était agi d’une autre communauté religieuse et d’une autre demande, la même cour suprême aurait invoqué une quelconque liberté de conscience pour l’accorder. Mais désormais, les forces antichrétiennes sont les plus fortes dans les pays (réputés) chrétiens.
Ainsi donc, les fanatiques religieux n’ont pas encore totalement pris le contrôle de la Maison Blanche, c’est plutôt une bonne nouvelle.
L’Eglise, en sa qualité d’employeur, doit être soumise au même droit social que tout employeur, je ne vois pas ce qui suscite débat.
Même si, comme le dit Denis Merlin, dans la conception jus naturaliste du droit, au dessus de la loi il y a le bien commun, et des valeurs comme la vérité ou l’amour, contrairement au positivisme qui ne connaît que l’application rationnelle du droit, l’option choisie doit être la même pour tous, ou alors chaque employeur pourrait choisir quelles lois il veut appliquer. Or nul ne peut choisir quelle loi il va respecter ou non, sinon c’est l’anarchie et la notion même d’Etat perd son sens.
Quant à affirmer que les pauvres petits chrétiens sont une minorité bafouée au USA alors que Georges Bush est le président le plus bigot que ce pays n’ait jamais eu, que des prières ouvrent les réunions dans le bureau ovale, que les juges de la Cour Suprême sont nommés en fonction de leur conservatisme religieux, il faudra trouver autre chose…
On sait depuis longtemps que les fanatiques de l’avortement ont pris le contrôle de la Maison
Blanche. Malheureusement, ces fanatiques perpètrent leurs méfaits en d’autres lieux aussi : les médiats, la publicite, internet, etc.
Voilà qui me rassure.
Le petit provocateur a fait là où on lui a dit de faire…
Vous appelez le fait de ne pas être d'accord avec vous de la provocation? Cela explique beaucoup de choses...