Lors d’une messe célébrée à l'occasion du 60e anniversaire de l’assassinat par les communistes d'un curé d’Istrie, Miroslav Bulesic, le cardinal Josip Bozanic a rappelé que l’antifascisme vise à la dissimulation des crimes communistes :
« Ce qu'on appelle antifascisme, ici en Istrie et ailleurs en Croatie, n'est rien d'autre que la dissimulation des crimes » commis par les partisans communistes, a-t-il déclaré. « Les crimes commis par des fascistes et des nazis ne pouvaient pas justifier les crimes des partisans dont personne n'a jamais été tenu responsable. »
Plus de 300 prêtres ont été tués en Croatie pendant et après la guerre par les partisans communistes.
Le rappel de Mgr Bozanic est justifié par le fait que dans les pays de l’ex-Yougoslavie la mythologie antifasciste, malgré la chute du communisme, imprègne toujours les mentalités de nombreuses personnes. Pas seulement dans ces pays, hélas… Preuve en est, s’il en était besoin, que l’AFP ne rapporte ces propos que pour les dénoncer, s’étonnant que « les autorités de l'Etat n'ont pas réagi aux déclarations du cardinal alors que fin juin encore, un concert à Zagreb d'un célèbre chanteur pop local, connu pour ses sympathies pour le régime pro-nazi oustachi croate de la Seconde guerre mondiale, avait scandalisé la communauté juive et les intellectuels du pays », et soulignant que « des centaines de milliers de Serbes, de Juifs, de Tziganes et de Croates antifascistes sont morts dans les camps de concentration du régime pro-nazi croate pendant la Seconde guerre mondiale ». Comme si les crimes des uns justifiaient les crimes des autres. C’est exactement ce que dit le cardinal. En outre le chiffre de « centaines de milliers » de victimes était celui de la propagande communiste yougoslave… établi par « antifascisme », et aussi comme base de demandes de réparations à l’Allemagne… car le régime oustachi était sous la coupe des nazis.
L’intérêt du propos est que Josip Bozanic, créé cardinal par Jean-Paul II, est archevêque de Zagreb, primat de Croatie, président de la conférence épiscopale croate, et vice-président de la Commission des conférences des évêques de la Communauté européenne (COMECE).
Commentaires
Nous ne sommes pas "fascistes", mais nou ne haïssons pas les "fascistes", ni les communistes.
Dans l'idéologie communiste nous devons haïr. Le Christ nous a dit d'aimer tout humain.
Donc si nous refusons de haïr les fascistes, - même si nous smmes loin d'être d'accord avec eux - nous sommes fascistes, selon l'idéologie communiste. D'où les assassinats d'innombrables prêtres en France aussi en 1944 -1945 environ.
Il ne faut pas chercher la logique dans l'idéologie ou la propagande communiste.
Tout à fait d’accord avec Merlin et le Cardinal Bozanic. L’antifascisme sert à stigmatiser les adversaires du mondialisme, et, accessoirement, à beaucoup d’autres choses. Les vrais fascistes sont ceux qui utilisent l’antifascisme pour faire taire ceux qui ne partagent leur point de vue et imposer ainsi leurs idées pernicieuses.