Communiqué de Yann Baly, délégué régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de l’AGRIF
La délégation AGRIF de Provence Alpes Côtes d’Azur vient d’apprendre qu’il y a trois semaines un incendie criminel a visé la chapelle Saint Marc dans le 12e arrondissement de Marseille. Après vérification auprès des autorités paroissiales, la chapelle, située au cœur de la cité Bois Lemaître, a été entièrement détruite. L’intention criminelle étant avérée, le curé de la paroisse a déposé plainte contre X pour incendie volontaire. Déjà engagée dans une affaire similaire à Marseille, l’AGRIF a décidé de se porter de nouveau partie-civile.
L’AGRIF s’insurge contre ce nouvel incendie d’un lieu de culte catholique dans la cité phocéenne et demande aux autorités policière et judiciaire de tout mettre en œuvre pour retrouver et condamner les coupables. Elle dénonce également le silence, pas seulement médiatique, qui entoure cet incendie. C’est une nouvelle étape dans les attaques contre les chrétiens : désormais, il semble qu’il ne faille plus en parler.
L’AGRIF reste vigilante.
Commentaires
Que j'entende les autres se plaindre...
Il nous faudrait des photos, comme vous le savez une image vaut mieux que mille mots.
Il existe évidemment un plan concerté de destruction du patrimoine religieux et artistique de la France et de l'Europe notamment catholique.
Cela a commencé durant la deuxième guerre mondiale par le bombardement du Mont Cassin ainsi que d'innombrables édifices religieux catholiques et la destruction d'un nombre encore plus grand d'oeuvres d'art d'une valeur inestimable pour l'humanité entière.
Cela se poursuit aujourd'hui par les bombardements (dès que possibles), les cambriolages, les incendies ou les démolitions pures et simples et l'envoi à la décharge d'innombrables trésors.
Ce qu'il y a de plus désolant c'est de constater qu'une bonne partie de la population française reste insensible à la destruction de son patrimoine payé par ses ancêtres, voire y collabore. Faut-il que cette population soit déculturée et abrutie par l'Education Nationale !
Que dire des ordres de Paul VI qui demandaient la destruction des autels, des bancs de communion, la mise à l'ancan des statues, des lustres (changement d'éclairage auquel les lefebvristes souscrivent !), des reliquaires, des fresques. Quand l'Eglise est gouvernée par un fanatique, il n'y a pas lieu d'aller chercher les fanatiques chez les musulmans et les anglo-saxons... Finalement cet épisode Paul VI nous épargnera les jugements sociologiques trop péremptoires et trop simples.
Parmi les monuments chrétiens visés et détruits lors de la Seconde Guerre Mondiale, la cathédrale de Nagasaki :
http://geopolis.over-blog.net/article-7034214.html
Quant aux églises françaises que les "jeunes" n'ont pas encore brûlées, on les démolit sur arrêté préfectoral...
http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2007/Eglises_Detruites_516.htm
Il est bien dommage que je n' aie pas pu lire plus tôt les remarques ci- dessus, mais comme vous le savez " mieux vaut tard que jamais".
Les églises, chapelles, calvaires et même les cimetières sont atteints de différentes manières non seulement à Marseille mais dans plusieurs autres régions. Les médias ont été et sont toujours très discrets et même parfois très odieux sur de tels sujets; savez- vous par exemple que des églises et chapelles ont été incendiées en Bretagne, qu'un maire désireux de transporter sa mairie dans l' église de son village a profité dela mort du prêtre (94 ans) pour en chasser les fidèles coupables de vouloir y chanter la messe en latin...j' ai oublié le nom dudit village mais il se trouve aussi dans l' Ouest .
Plus fort encore, à Trappes 35 km. de Paris, une seule rue est encore habitée par des Français de souche ou non. En dehors de cette rue désolation: le café a brûlé, l'épicerie a été remplacée par une échoppe halall, la librairie est musulmane tenue par un Français converti: on n'y trouve que le Coran en différentes présentations ( pour les jeunes, les amis à convertir, les femmes....) on peut aussi y acheter ces tenues très sexy: voile, hidjab... Les bâtiments paraissent vétustes mais ils sont aussi passablement dégradés ( graffiti, tags...) Un jeune animateur maghrébin d' origine a admis qu' au départ il s'était réjoui du mélange de cultures mais qu' il regrettait aujourd' hui qu' une seule culture soit imposée et que des pressions soient exercées sur les jeunes, les filles en particulier qui n' osaient plus venir aux ateliers qu'il animait.
Deux femmes originaires de Trappes et en retraite organisent dse réunions ouvertes à tous pour parler de tolérance, de droits et de devoirs, d' ouverture aux autres mais elles ne reçoivent aucune aide et sont très contredites sur place.
J'ai écrit à leur propos, demandant un soutien pour elles et n' ai eu à ce jour aucune réponse.
J'en viens à considérer qu' il existe un plan non avoué d' extermination de la religion chrétienne, plan dans lequel entrent sans le vouloir tous ceux qui s'abstiennent de fréquenter les lieux de culte ( il serait plus difficile de s' y attaquer s' il y avait foule). Voyez le succès qu' ont des films qui dénaturent la vie du Christ ou de Marie! Voyez comment la loi sur le voile est devenue une loi contre le port de la croix!! Voyez le peu de succès de la lettre envoyée par de grands universitaires spécialistes en islamologie aux maires qui accordent l' autorisation de construire des mosquées de 2000 à 5000m2! Savent- ils seulement ces maires ce que représente une mosquée et ce que cela impliquera demain?
Voyez aussi l' occupation des églises par des populations pour faire pression sur tel ou tel; pourquoi ne s' installent-ils pas dans les mosquées? parce qu'ils respectent les mosquées et crachent sur nos églises!
Quant à nous Chrétiens, nous avons oublié notre mission ou nous nous sentons, devant les pressions, incapables de l' accomplir; aider à la sauvegarde des pierres ne suffit pas; s' engager dans des actions charitables ne suffit pas. Il faut écouter la Parole et surtout en témoigner: ce sera peut- être la solution avec l' aide de l'Esprit-Saint. " N' ayez pas peur" c'était l' expression de Jean- Paul II qui reprenait la phrase prononcée par la Vierge à Fatima. i