Le PIB n’a progressé que de 0,3% au deuxième trimestre, ce qui est inférieur de moitié à ce que prévoyaient l’INSEE et la Banque de France.
L’acquis de croissance s’établit ainsi à 1,3%, beaucoup plus faible que prévu, et rend improbable que la croissance puisse être comprise entre 2,25 et 2,5% sur l’ensemble de l’année.
Fin juin, l’INSEE tablait encore sur une croissance annuelle de 2,1% (légèrement inférieure à celle de 2006), mais c’était avec 0,6% au premier trimestre.
La situation est donc très mauvaise. Mais le ministère de l’Economie relativise, en disant que si le résultat est inférieur aux prévisions c’est à cause des élections (sic). Ce qui est idiot, et en plus laisse entendre que l’INSEE n’avait même pas vu qu’il y aurait des élections...
Le ministre du Budget Eric Woerth affirme que ce mauvais résultat « ne remet pas en cause nos prévisions de croissance » et ne pèsera pas sur le déficit budgétaire...
Il y a quelques jours, le ministre du commerce extérieur Hervé Novelli avait eu un discours qui tranchait un peu avec cette langue de bois. Pour l’instant il reste seul...