Lundi, un bouddhiste a été enlevé et décapité dans le sud de la Thaïlande. Mardi , deux enseignantes bouddhistes ont été tuées par balles dans la bibliothèque de leur école. Mercredi, 13 écoles ont été incendiées.
Les attaques islamistes sont de plus en plus nombreuses et sanglantes. Au cours du seul premier trimestre, on a dénombré 723 attaques et 9 décapitations.
Selon les experts de cette région, il est de plus en plus évident que les rebelles musulmans thaïlandais sont aidés par des étrangers, soit sur place, soit en allant s’entraîner en Indonésie ou aux Philippines. La thèse officielle est toujours qu’il s’agit d’un problème intérieur, mais des généraux ne font plus mystère de liens entre les rebelles et d’autres groupes islamistes en Asie du Sud-Est. Le mois dernier, un porte-parole de l’armée faisait savoir que des suspects avaient reconnu avoir été formés à l’étranger, notamment pour les techniques de décapitation...
La violence s’est intensifiée depuis que le Premier ministre a officiellement présenté ses excuses pour les « abus » commis par le gouvernement précédent et s’est déclaré prêt à des négociations avec les rebelles...