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  • Le Pen et les valeurs de la France

    Voici quelques petits extraits du discours prononcé ce jour par Jean-Marie Le Pen dans les salons Equinoxe à Paris.

    Le nouveau gouvernement comprend quatre socialistes, parmi lesquels deux noms symbolisent la gauche la plus conformiste qui soit.

    Le premier, M. Jouyet, est un énarque, un ami du couple Hollande-Royal, l’ancien directeur de cabinet de M. Delors quand il présidait la Commission européenne. C’est à cet euro-technocrate que M. Sarkozy a confié le secrétariat d’Etat aux Affaires européennes.

    Le second est Kouchner, qui a passé par tous les ponts aux ânes de la gauche contemporaine (…). C’est à ce tiers-mondiste tiers-mondain mais 100% mondialiste qu’a été confié le ministère des Affaires étrangères. (…)

    Outre Kouchner, plusieurs ministres portent les contre-valeurs de 68 qui, depuis bientôt 40 ans, détruisent les fondements de notre civilisation :

    Mme Bachelot (…), favorable au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par de tels couples. A ce propos, il n’y a pas de ministre de la Famille. Cela n’est certainement pas un oubli.

    Mme Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, favorable à la recherche sur les embryons humains, étape décisive dans l’avènement du Meilleur des Mondes, dans lequel l’homme aura perdu toute dignité.

    Mme Albanel, ministre de la Culture, qui a voulu imposer l’année dernière dans la chapelle royale du château de Versailles une manifestation profanatoire intitulée Magie noire pour mariage blanc, soulevant l’indignation non seulement de l’évêque mais aussi du maire de Versailles. (…) Le choix de Mme Albanel montre que l’invocation par M. Sarkozy de 2.000 ans de chrétienté n’était qu’un discours de campagne destiné à tromper les électeurs catholiques. (…)

    C’est au nom de cette discrimination positive que l’UMP veut favoriser l’islam aux dépens des autres religions, notamment aux dépens de celle qui constitue un élément essentiel de l’identité de notre nation : le christianisme. Croyantes ou non, toutes les personnes de bonne foi l’admettent : les racines chrétiennes  de la France sont une évidence, marquée notamment par les figures historiques de Clovis, baptisé en 496, de saint Louis, de sainte Jeanne d’Arc. S’épanouissant dans notre héritage culturel gréco-latin, ces racines ont assuré le rayonnement de la civilisation française. Les valeurs traditionnelles de notre société, même sécularisées, prennent leur source dans le christianisme. La liberté, légalité, la fraternité qui constituent la devise de la République française sont des principes d’inspiration chrétienne. Ainsi la morale enseignée autrefois par les hussards noirs de la République chers à Péguy n’était guère différente de celle transmise par les prêtres. La laïcité elle-même prend sa source dans la réponse faite par le Christ au pharisien lui demandant s(‘il fallait payer l’impôt à César : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Refusant la confusion en vigueur dans les régimes islamistes, elle établit, non pas une séparation hermétique comme le voudraient certains esprits bornés, mais une distinction équilibrée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

    Ces principes qui fondent l’identité française, M. Sarkozy les bafoue. (…)

    Nous voulons promouvoir et défendre les valeurs qui ont fait la grandeur de la France. Nous refusons donc les revendications communautaristes de toutes sortes, aussi bien celles des associations islamistes qui veulent imposer la charia en France que celles des lobbies homosexuels qui exigent le mariage et le droit d’adopter des enfants.

    Respectueux de la dignité de tout être humain, nous voulons protéger la Vie depuis sa conception jusqu’à son terme naturel.

    (…) Contrairement à ce que prétendent les esprits frileux de l’UMP, du PS et de l’UDF, notre pays n’est pas condamné à finir dans l’hospice euro-bruxellois. Membre du conseil de sécurité des Nations unies, possédant le troisième domaine maritime mondial, la France peut jouer de nouveau un rôle de premier plan dans le monde (…).

    Ce programme de renouveau national, ce ne sont pas les députés sortant de l’UMP qui l’appliqueront. Ils obéissent à des principes contraires aux nôtres. Seul le Front national est aujourd’hui en mesure de le mettre en œuvre. (…)

  • La « fable » de la transmission du savoir antique par les Arabes

    Il y a ceux qui par islamophilie prétendent que tout le savoir antique nous a été apporté par les Arabes. Et il y a ceux qui par islamophobie (et « défense de l’Occident ») prétendent que rien ne nous a été apporté par les Arabes. L’une et l’autre attitudes sont contreproductives pour ceux qui les défendent. On promeut très mal ses idées en tordant la vérité. Il faudrait prendre exemple sur Bernard Antony, capable de polémiques très dures, et qui dans son Histoire des Juifs donne une saisissante illustration de ce qu’est un jugement pondéré respectueux des faits, de tous les faits.

    Non, la « transmission arabe du savoir antique » n’est pas purement et simplement une « fable ».

    Une preuve irréfutable est l’expression « chiffres arabes ». Chacun sait qu’il s’agit des chiffres persans. Mais ils ont été adoptés par le califat de Bagdad et se sont donc imposés dans tout le monde arabe, jusqu’au califat de Cordoue. Et c’est par Cordoue qu’ils sont arrivés en Europe chrétienne où on les a tout naturellement appelés « chiffres arabes ».

    Certains disent que c’est Gerbert d’Aurillac, l’un des hommes les plus savants de son temps, et qui allait devenir pape (Silvestre II), qui a introduit les chiffres arabes dans l’Europe chrétienne.

    Quoi qu’il en soit, Gerbert d’Aurillac, qui aurait pu aller étudier à Byzance (et il sera l’ami de l’empereur Othon II, marié à une princesse byzantine), est allé étudier à Cordoue, parce que c’est à la cour du calife de Cordoue qu’il y avait les plus grands savants et les plus grandes bibliothèques.

    Saint Thomas d’Aquin a connu Aristote par Averroès, qu’il appelle « le commentateur ». Le vrai nom d’Averroès, qui vivait en Espagne, est Abou al-Walid Mohammad ibn Ahmad ibn Mohammad ibn Rouchd. Il commentait Aristote (et Platon) d’après des traductions arabes qui avaient été réalisées à Bagdad et à Damas (souvent par des chrétiens de la cour des califes).

    Il y a donc eu une « transmission arabe du savoir antique » de Bagdad et Damas à Cordoue en passant par l’Egypte. On ne doit certes pas l’exagérer, mais on ne peut la nier.

    Addendum. Une autre preuve irréfutable de "transmission du savoir antique par les Arabes" est le mot algèbre, qui était un mot (al jabr) du titre d’un livre du mathématicien al Khouwarizmi, dont le nom lui-même a donné algorithme. Le mot chiffre est aussi un mot arabe. Quelques autres mots empruntés à l’arabe, indiquant un savoir ou un savoir faire : alambic, alcali, alcool, almanach, amalgame, antimoine, azimut, borax, camphre, coton, écarlate, élixir, goudron, laiton, magasin, maroquin, mousseline, nacre, nadir, nuque, rame (de papier), saphènes (veines superficielles de la jambe, vient d’Avicenne), satin, sirop, soude, sucre, talc, tarif, tasse, timbale, zénith, zéro.

  • Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte

    Etant donc justifiés par la foi, ayons la paix avec Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons aussi d'avoir accès par la foi à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes, et de nous glorifier dans l'espérance de la gloire des enfants de Dieu. (...) Et l'espérance ne déçoit pas, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a été donné.

    (épître aux Romains)