Le livre, paru il y a quelques mois (septembre 2006), est intitulé Deux ou trois choses que je sais de nous.
A la page 146 commence un chapitre intitulé
L’anglais, avenir de la francophonie
On lit page 147 : « ... nouveau venu dans le gouvernement de la République, j’avais été étonné, en 1988, que l’on insistât sur l’usage obligatoire du français pour les ministres ».
Et page 151 : « Après tout, même riche d’incomparables potentiels, la langue française n’est pas indispensable : le monde a bien vécu avant elle. Si elle devait céder la place, ce serait précisément à des langues mieux adaptées aux besoins réels et immédiats de ceux qui la délaisseraient. »
L’auteur est aujourd’hui ministre des Affaires étrangères de la République française.