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  • Valls, Bayou et Le Pen

    Lu dans Le Figaro Magazine :

    « Manuel Valls, député-maire PS d’Evry et membre de l’équipe de Ségolène Royal, affirme ne sentir « aucune poussée de Bayrou » dans sa circonscription, tout en reconnaissant une percée chez les bobos. En revanche, il voit « Le Pen très haut », Sarkozy, selon lui, ne captant pas l’électorat du Front national. Bilan des opérations : il pronostique un premier tour aux résultats très serrés. Selon Valls, « quatre candidats peuvent obtenir entre 20 et 25% ».

  • L’imposture Bayrou (9 ter)

    François Bayrou a déclaré hier soir à Perpignan :

    « Dans une campagne électorale, il arrive qu'on ait des déclarations risquées mais il y a une chose qu'il ne faut pas faire, c'est que ces déclarations remettent en cause les principes républicains les plus élémentaires. L'Histoire de la France nous a appris qu'il ne faut pas mélanger les questions d'identité nationale avec d'autres questions qui tiennent à l'origine par exemple. Je suis persuadé qu'il faut faire très attention quand il s'agit de sujets comme ça, en se souvenant du passé. L'identité nationale de la France, elle a un nom, c'est la République. La Nation, c'est l'adhésion aux principes qui nous font vivre ensemble, fondée sur Liberté, Egalité, Fraternité, et pas fondée sur l'origine. Chaque fois qu'on l'a transgressée, ça a donné de grands malheurs. On ne mélange pas dans le même ministère immigration et identité nationale. D'abord on ne fait pas un ministère de l'identité nationale. On ne fait pas un ministère de la France. On ne fait pas un ministère du peuple français et des valeurs républicaines. Et surtout on n'en fait pas le ministère de l'immigration. »

    Cette invraisemblable bouillie décourage le commentaire. Gardons-en la phrase centrale : « L’identité nationale de la France, c’est la République. » Et le Bayrou allemand dira : « L’identité nationale de l’Allemagne, c’est la République. » Et le Bayrou italien dira : « L’identité nationale de l’Italie, c’est la République. » Etc. Donc il n’y a pas d’identité nationale de la France, et il ne sert à rien de créer un ministère pour la défendre. CQFD.

    Il précise toutefois que cette identité, c’est « Liberté, Egalité, Fraternité ». Ce qui ne change pas grand-chose dans la mesure où ces « valeurs » sont également celles du Bayrou allemand et du Bayrou italien. Mais il y a là une référence à la Révolution française. Ainsi donc la France n’avait pas d’identité avant la Révolution française, qui a inventé et imposé le slogan « Liberté, Egalité, Fraternité ». Le royaume de France était dépourvu d’identité. Voilà comment François Bayrou voit l’histoire de son pays.

    D’autre part François Bayrou oublie que cette République est celle des citoyens : des citoyens français. « Liberté, Egalité, Fraternité » résume la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Des droits du citoyen français. L’origine n’a rien à y voir. On peut être d’origine étrangère et citoyen français. Mais la République fait une différence entre un immigré et un citoyen français. Et même cette République doit pouvoir défendre son identité (Liberté, Egalité, Fraternité) face par exemple à une invasion islamique dont les « valeurs » sont radicalement contraires aux siennes. Mais Bayrou montre comme Française typique, sur son site, une musulmane voilée.

    La vérité est que François Bayrou, par européisme frénétique, a abandonné la notion même de France depuis longtemps, et qu’il a pour seule ambition d’être le président de la République qui achèvera de détruire ce qui reste de sa souveraineté et de son identité. C’est pour cette raison que l’idée d’un ministère défendant l’identité nationale ne peut que lui faire horreur.

  • Marie-Ségolène au Salon

    Finalement, Marie-Ségolène, qui voulait venir au Salon de l’agriculture dès 7 heures, voire 6 heures du matin, a accepté de venir à 8 heures. A l’ouverture, elle était toujours là. Bravo. Toutefois, elle a limité son héroïsme à sillonner le pavillon de l’élevage au milieu d’une meute de gardes du corps. L’AFP constate méchamment qu’on n’a pas entendu un seul « Ségolène présidente ».

  • Le fils prodigue

    « Comme il était encore loin, son père le vit, et fut ému de compassion; et accourant, il se jeta à son cou, et le baisa. Et le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Alors le père dit à ses serviteurs : Vite, apportez la plus belle robe, et revêtez-l'en ; et mettez un anneau à sa main, et des chaussures à ses pieds ; puis amenez le veau gras, et tuez-le ; et mangeons, et faisons bonne chère ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »

    La parabole suggère que le père attendait chaque jour le retour de son fils : Dieu observe en permanence, avec un amour infiniment plus fort que le désir de celui qui attend sa bien aimée, le chemin par lequel nous allons revenir à lui.

    Ici il attend, parce qu’il sait qu’il va revenir, ce fils qui a été si longtemps près de lui. Mais dans les versets qui précèdent, on voit que cet amour va encore plus loin :

    « Quel est l'homme parmi vous qui a cent brebis, et qui, s'il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour s'en aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la trouve ? Et lorsqu'il l'a trouvée, il la met sur ses épaules avec joie ; et venant dans sa maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé ma brebis qui était perdue. »