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Une sépulture pour les fœtus

Le conseil régional de Lombardie, en Italie, a adopté à l’unanimité un règlement prévoyant la possibilité de donner une sépulture à tous les fœtus, quel que soit leur âge. Jusqu’ici seuls les fœtus de plus de 20 semaines pouvaient être remis aux familles à leur demande pour être enterrés ou incinérés.

Les réactions publiées par le Corriere della Sera sont en général favorables à cette disposition. Mais à la clinique Mangiagalli de Milan, la première à avoir pratiqué des avortements dans la péninsule dès l’adoption de la loi de 1978, certains médecins « redoutent que la mesure n’induise un sentiment supplémentaire de culpabilité chez certaines femmes ayant recours à l’avortement ».

Tiens donc. Mais comment l’exercice d’un droit peut-il provoquer un sentiment de culpabilité ?

Commentaires

  • Cher monsieur Daoudal,


    J'imagine que vous n'allez peut-être pas quotidiennement sur le salon beige, où plusieurs de vos informations sont reprises.

    A la lecture de l'article ci-dessus, j'ai posté sur le Salon Beige le commentaire suivant qui vous intéressera peut-être....

    Il existe une circulaire (évidemment très peu diffusée...) qui autorise les parents d'enfants morts in utéro avant 22 semaines de grossesse à récupérer le corps de leur enfant et à le faire enterrer SOUS RESERVE que le cimetière du lieu choisi pour la sépulture l'autorise.
    L'hôpital doit donner un certificat de "naissance sans vie", puis les parents doivent enregistrer l'enfant sur le registre des embryons décédés qui existe(eh oui!)dans les mairies. Munis de ce certificat d'enregistrement, les pompes funèbres se mettent en relation avec le cimetière pour les démarches administratives.

    C'est du vécu !!! (mais attention parcours du combattant quand même et réaction interloquée des autorités de l'hôpital, envoi de psys pour vérifier qu'on n'est pas siphonnée etc... mais l'autorisation de récupérer le corps de notre enfant après l'accouchement nous a été donnée par l'hôpital pour finir, et le personnel a été très gentil.. nous avons fait un enterrement très simple avec juste un prêtre à nos côtés, mais quel soulagement de savoir que notre enfant a une sépulture chrétienne, et repose en paix dans un lieu que nous connaissons. je peux vous assurer que cela aide grandement à se remettre de cette épreuve par la suite)

    A savoir : l'hôpital ne peut en théorie s'opposer à une demande de ce type, car l'enfant est considéré comme faisant partie du corps de la mère (par ex : si on vous coupe un doigt, vous avez le droit de demander à récuperer le doigt)

    Là où ça peut "coincer" c'est au niveau des autorités du cimetière, mais là encore, pour nous (Paris) aucun problème.

    Pour plus d'infos : http://association.clara.free.fr/

    Ne pas hésiter à diffuser l'info qui reste assez confidentielle, et à demander de l'aide à ceux qui sont déjà passés par là, on est dans une telle situation de détresse dans ces moments très difficiles à vivre, que l'on n' a pas forcément la réactivité nécessaire pour entreprendre les démarches.

    Personnellement, je suis à la disposition de ceux qui désirent en savoir plus.


    Merci pour votre blog, cher monsieur Daoudal.

    SL

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