Dans un entretien au Figaro, Michèle Alliot-Marie déclare : « Face à une gauche avide de revanche, face à un Front national élevé, nous ne devons pas prendre le risque de la division devant les électeurs. Je dis clairement : je suis par principe pour une candidature unique. »
Voilà donc le « danger Le Pen » élevé au rang de « principe » d’action. Car elle poursuit : « La situation serait différente » si Le Pen n’obtenait pas ses 500 parrainages, « nous devrions alors réfléchir à notre stratégie ». C’est bien au nom de ce même « principe » que Michèle Alliot-Marie ne serait plus alors pour une candidature unique…