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Johnny s’en va t’en Suisse

L’événement politicofiscalopeople d’hier était l’exil en Suisse de Johnny Halliday, qui en a « marre » de payer trop d’impôts.

Evidemment l’opposition rigole, puisque Johnny est un groupie de Sarkozy, et au gouvernement c’est la consternation.

Ce qui est consternant est d’entendre (autant à gauche qu’à droite) les leçons de morale « patriotiques » que se permettent de faire ceux qui conduisent ou ont conduit, et continuent de prôner, une politique allant systématiquement à l’encontre des intérêts de la patrie.

Et c’est notamment le cas en ce qui concerne les impôts. L’argent de Johnny Halliday va servir à l ‘économie suisse. Une politique fiscale conforme aux intérêts de la France ferait en sorte que l’argent de Johnny Halliday serve à l’économie française.

Pour cela, il faut d’abord supprimer l’impôt sur les grandes fortunes, qui est le type même de l’aberration socialiste de quelque côté qu’on l’examine.

La gauche ne veut évidemment pas y toucher. Sarkozy non plus, et il a dit pourquoi : il est normal que les riches paient plus d’impôts, et les Français sont à 70% favorables à l’ISF.

Ce sont deux arguments stupides. Même l’abbé Pierre avait dit un jour que le devoir civique des riches, pour aider la société, donc aussi les pauvres, était de dépenser leur argent dans des produits de luxe, parce que cela fait marcher la machine économique, donne des emplois, et aussi de l’argent à l’Etat, par le biais de la TVA sur les produits de luxe, qui rapporte autrement plus que l’ISF. Et voilà ce qu’il faut expliquer aux Français, au lieu de dire Amen aux sondages et de laisser partir à l’étranger toutes les vedettes, et aussi les plus entreprenants des Français.

Commentaires

  • Un ploutocrate de plus qui quitte le navire en perdition. Comment se déserteur peut-il se permettre de soutenir un homme politique. La Belgique n'a pas voulu de lui. Maintenant la SUISSE et pourquoi pas GROLAND prochainement...

  • Le Bal des faux-culs !!!
    Tout d'abord, je n'aime pas Johnny le Chanteur et ne l'ai jamais trop aimé en tant que personne. Néanmoins, Je qualifierais la plupart des gens qui le dénigrent maintenant d'ingrats et d'anesthésiés par la dose gauchiste et boboïque. Combien d'impôts cette personne a déjà pu payer à l'Etat Français depuis des années ? Plus que n'importe lequel de ceux qui le dénigrent maintenant (de droite comme de gauche). Quelle ingratitude aussi venant du Président de la République pour qui Johnny a fait des tas de concerts pour l'aider à revenir en course ( dixit Chirac: "je n'aime pas le citoyen ?????) Les politiques (surtout ceux de gauche qui ricanent maintenant )devraient se poser la question " comment a-t-on pu en arriver là ? Il est plus facile de se moquer et d'ironiser plutôt que de trouver la solution idéale pour le pays, afin que nos forces vives et celles qui travaillent pour financer les autres assistés de ce pays ne s'exilent pas, comme c'est le cas.
    Et là, ce n'est pas la fuite de cerveaux dont on parle (ça se saurait).
    Trop difficile de se remettre en cause, n'est-ce pas ? Messsieurs et Mesdames les politiciens ? qui n'ont cessé de charger la barque ou plutôt le Bateau France.

  • Lors d'une conférence sur l'europe fiscale et sociale Michel Rocard reconnaissait un peu tard (février 2002) « Je pense que l’ISF a été créé trop lourd avec une assiette restreinte. L’ISF n’a pas été bien créé. » .
    L'autre Michel (Charasse) « C'était naïf de créer l’ISF en 1981, c’était bête de le rétablir en 1988. »
    Nos voisins Allemands l'ont déclaré anticonstitutionnel en 1997.
    Jacques Chirac et ses "amis" tétanisés par l'idée du socialement et surtout électoralement incorrect ce sont bien gardés d'y retoucher.
    Comment peut-on encore tolérer qu'un patrimoine familial destiné à être transmis à son conjoint survivant et ses enfants soit temporairement taxé alors que divisé il ne le sera plus, amputé de surcroît par le racket des "droits" de succession
    Souvenons-nous encore que ce même patrimoine initial, fruit difficilement épargné de revenus eux-mêmes lourdement amputés par une superposition d'innombrables impôts, taxes et cotisations, sera de toute façon à l'heure actuelle dans ce pays volatilisé fiscalement en à peu prés trois transmissions successives.
    L' ISF est curieusement condamné à disparaître de lui-même, comme le cancer, avec la mort hélas de celui qui lui a permis de se nourrir.
    Dans les pays sans avenir ce sont les pauvres qui s’expatrient, chez nous ce sont les créateurs de richesses.
    Merci à Johnny d'avoir fait comprendre si facilement à ses fans populaires la réalité d'une situation devenue intolérable pour ceux qui ont encore envie d'entreprendre en France.

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