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La dernière place

L’évangile de ce dimanche est en deux parties. La seconde partie est le commandement de l’humilité : « Lorsque quelqu’un t’invite à un repas de noces, ne va pas te mettre à la première place, de peur qu’un plus digne que toi ne se trouve aussi invité, et que celui qui vous a invités ne vienne te dire : Cède-lui la place. Tu devrais alors, plein de confusion, aller occuper la dernière place. Mais quand tu es invité, va te mettre à la dernière place, de façon qu’à ton arrivée celui qui t’a invité te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors tu te trouveras honoré devant tous les convives. Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. »

Nous avons ici un exemple de la façon dont le Christ reprend l’enseignement de l’Ancien Testament et lui donne une signification plus haute.

En effet, ce qu’il dit se trouve presque mot pour mot dans le livre des Proverbes (25, 6-7) : « Ne prends pas la place des grands, car mieux vaut qu’on te dise : Monte ici ! que si l’on t’abaisse devant le prince. » Il s’agit ici d’abord d’un conseil de prudence humaine, dans laquelle on peut voir éventuellement une signification plus profonde. Mais le Christ explicite cette signification et lui donne toute son ampleur spirituelle. Et il la donne en prenant lui-même la dernière des dernières places, lui qui est Dieu, en se faisant homme et en mourant sur la Croix.

Ce fut un aspect important de la spiritualité du bienheureux Charles de Foucauld : « J’ai une répugnance extrême pour tout ce qui tendrait à m’éloigner de cette dernière place que je suis venu chercher », disait-il en parlant de la Trappe. Ou encore : « Descendons le plus possible, comme le Verbe, comme Jésus ; établissons définitivement, sur la terre, notre place parmi les plus petits ; à la dernière place. »

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